C’est pour l’heure la seule soirée de Jazz à Vienne, à afficher complet.
Le concert de Ben Harper ce premier jour de juillet se jouera à guichets fermés.
C’est que ce Big Ben là figure désormais parmi les plus grands.
Depuis que sa carrière a débuté, il y a près de 25 ans, le natif de Pomona en Californie, effectue ses tournées internationales à guichets fermés, alternant disque d’or avec les plus prestigieuses récompenses.
Cela ne l’empêche pas de continuer à défendre les causes qu’il estime juste : qu’il s’agisse du Tibet ou de la cause animale.
Big Ben est aussi un artiste engagé.
Avec son groupe, « The innocent Criminels », Ben Harper qui a déjà une quinzaine d’albums studio à son actif, devrait revisiter ce soir pour une part son dernier opus, sorti il y a trois ans, « Call It What it is ».
Depuis ses débuts en 1992, le chanteur-guitariste californien a participé à toutes les expériences : de Paul McCartney aux Blind Boys of Alabama, en passant par Radiohead, John Lee Hooker ou Toots and the Metals ; voire encore avec sa propre mère Ellen Harper.
Malgré ses activités fort diverses et variées, il est toujours resté fidèle à ce groupe des Innocent Criminals avec lequel il se produira une nouvelle fois ce soir.
Ce qui fait son succès ? Une voix bluesy à souhait et la grande qualité de son jeu de guitare assise sur une grande culture instrumentale qu’il devrait faire encore rayonner ce soir au théâtre antique.