« Fort en Jazz » à Francheville, c’est terminé…, mais ça continue.
Cette commune de l’Ouest lyonnais a connu un festival de Jazz pendant plus de vingt ans. Rayé d’un trait de plume, lors de l’arrivée de la nouvelle municipalité à la tête de la commune.
C’était sans compter une poignée d’irréductibles qui ont décidé d’entrer en résistance en créant « Ça Jazze Fort à Francheville ».
Il font venir le vendredi 18 décembre à L’Iris, la salle de spectacle de la commune, un musicien d’origine ukrainienne vivant à Lyon : le très charismatique Dimitri Naïdich.
Donc, après une première soirée-concert en juin 2015 les irréductibles récidivent avec un duo de solo de piano.
En première partie : Elie Dufour ; et en seconde, donc, Dimitri Naïditch que l’on entendait peu ces dernières année à Lyon et que l’on retrouve avec plaisir.
Professeur au Conservatoire de musique de Lyon, Dimitri Naïditch se situe à cheval sur le jazz et le classique et s’y retrouve fort bien.
Sa technique éblouissante, sa sensibilité à fleur de peau lui a permis d’engranger quatre Premiers Prix du Conservatoire de Kiev et quelques autres Grands Prix internationaux.
Classique, certes, mais c’est aussi un authentique musicien de jazz qui a accompagné de nombreux musiciens tels que Didier Lockwood, Richard Galliano, Rick Margitza, Mario Stantchev, Stefano Di Battista, Andy Shepard, Jean-Jacques Avenel, pour ne citer que ceux-là…
Sa grande jouissance : réinterpréter façon jazz des maîtres classiques, à l’instar de Mozart, Bach, Tchaïkovski, auxquels le convie régulièrement Jean-François Zygel lors de ses concerts du Théâtre du Châtelet et dans son émission « La Boîte à Musique » sur France 2.
-Dimitri Naïditch, vendredi 18 décembre, à l’Iris de Francheville, 20 heures.