Jazz In Lyon

EXPOSITION  à Buis : Photos et peinture font (très) bon ménage à Parfum de Jazz

 

André Henrot, Danièle Aumage et Patrick Martineau exposent au Cloître des Dominicains

André Henrot et Patrick Martineau, photographes, exposent en compagnie de Danièle Aumage sur les murs du Cloître des Dominicains à Buis. Mais dans les faits, il s’agit surtout d’une rencontre entre le noir et blanc et la couleur, et entre la photo et la peinture. A voir.

 

Est-il encore besoin de les présenter ? André Henrot et Patrick Martineau, photographe, sont entre autres les photographes résidents de Parfum de Jazz. Depuis plusieurs années, ils racontent à leur façon l’histoire du festival qui fête cette année sa  26ème édition.

 

Et chaque année, au Cloître des Dominicains, au centre de Buis-les-Baronnies, ils exposent une partie de ce récit : des photos des précédentes éditions et notamment celles de la dernière édition. Il s’agit surtout de portraits de ces artistes pris sur scène durant leur concert, quel que soit l’instrument joué. 

Parfum de Jazz s’étant engagé résolument dans un jazz féminin depuis plusieurs années, on ne s’étonnera pas de découvrir sur les murs du cloître des portraits de musiciennes, familières ou non. La liste est longue, on s’en doute. Mais là, il s’agit bien des photos de l’édition de l’an passé, en 2024. 

Intérêt de ces photos ? Immortaliser dans une expression, une attitude, le visage ou le corps de l’artiste.  

 

La photo en noir et blanc se fond dans un décor peint conçu et réalisé par Danièle Aumage

André Henrot et Patrick Martineau ont différencié leur travail cette année : si le premier expose des photos en couleur, le second a, au contraire, fait le choix du noir et blanc avec une particularité. Ses photos reçoivent l’apport de la couleur de Danièle Aumage, peintre. Celle-ci s’est en effet attelée à construire autour de la musicienne un décor coloré à sa mesure : peinture au couteau, aux vifs coloris, parfois figuratif (ici, une rue de Paris, là un bouquet d’arbres) parfois abstrait, les couleurs construisant l’ambiance de ce qui n’est plus une photo mais un tableau à quatre mains : l’interprétation par le peintre de l’expression de ce visage ou de cette silhouette. 

On retrouve ainsi Airelle Besson ou Ellinoa plongée dans un décor imaginaire d’où l’artiste semble émerger, devenant oeuvre à part entière. 

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