Les amateurs du genre ont été servis lors de la soirée hip hop du jeudi 4 juillet à Jazz à Vienne.
A 20 h 30 pétantes, le jeune chanteur, claviériste et compositeur franço-camerounais Yamê effectuait une entrée triomphale, auréolé par son titre de « Révélation de l’année » aux Victoires de la musique.
Il est vrai que les concerts de cette figure montante de la scène hip hop française sont à chaque fois marqués de pierres blanches.
S’agissant en l’occurrence ce soir là de la scène d’un Festival de Jazz, Yamê tint d’emblée à rappeler qu’il s’est formé musicalement lors de jams sessions au sein des clubs de jazz parisiens.
S’il s’est tourné vers le hip hop, sa culture jazzique l’a, expliqua t il amené à développer les improvisions qui constituent l’essence même du jazz.
Ceci posé, il déroula son concert porté par sa voix atypique qui renvoie tantôt au chant lyrique ou au rap, alignant ses dernières compositions..
En seconde partie de cette soirée hip hop, l’on traversa l’Atlantique avec pour la première fois sur la scène de Jazz à Vienne, Masego, rappeur et compositeur américain d’origine jamaïcaine.
Là encore il développa sur scène le style de musique qu’il a inventé, la « TrapHouseJazz. un mélange d’influences à la fois rétro et futuristes où le jazz et le saxo jouent un certain rôle, faisant de la fusion musicale sa marque de fabrique.
C’était ce soir là à Vienne son seul concert en France, d’où le fait qu’une partie du public présent était parfois venu de fort loin…
