Elle a un côté montre molle à la Dali. En fait, c’est une cymbale entourée de l’univers de la dessinatrice Audrey Spiry qui a été choisie pour illustrer l’édition 2022 du Festival Jazz à Vienne qui se déroulera l’été prochain du 29 au 13 juillet.
On aimera ou on aimera pas (nous, pas trop), mais une chose est sûre, c’est foisonnant, avec la volonté explique l’artiste de provoquer des vibrations.
“Good vibrations”, alors, pour ce Festival 2022 ?
Assurément, en tout cas, vu les premiers noms dévoilés par Benjamin Tanguy, le directeur artistique du Festival qui en lever de rideau du “concert dessiné” rassemblant le chanteur Hugh Coltman et le dessinateur Juanjo Guarnido a présenté une (petite) partie du programme de l’été prochain, mardi 23 novembre, salle du Manège. En réalité, un tiers de l’affiche a été dévoilée ce soir là à Vienne.
Ainsi, on le savait déjà, c’est Jamie Cullum, auréolé de nombreux disques d’or et autres Grammy Awards déprogrammé deux fois qui cette fois-on l’espère du moins !-se produira le deuxième jour du Festival viennois, le 30 juin. Il y présentera son dernière album en date : “Taller”.
En 1ère partie de cette soirée consacrée à Jamie Cullum : le batteur américain Nate Smith.
L’autre soirée dévoilée est celle du 5 juillet : elle concerne la soirée soul qui verra sur scène le chanteur anglais d’origine ougandaise, Michael Kiwanuka qui a déjà arpenté la scène du théâtre antique. Il sera précédé en première partie par Black Pumas. Groove assuré.
Tir groupé enfin pour les trois dernières soirées du Festival dont le programme a, lui aussi, été aussi rendu public.
Le 11 juillet, un revenant très blues arpentera la scène du théâtre antique, guitare en main : un certain George Benson, 78 ans, que l’on n’avait pas vu depuis longtemps à Jazz à Vienne. Il sera accompagné du guitariste survolté actuellement très en vogue, Cory Wong.
Le mardi 12 juillet verra un autre grand habitué du Festival au théâtre antique sur la scène, le pianiste Herbie Hancock, 82 ans.
Ce même soir un Thomas de Pourquery actuellement très en vogue qui arpente actuellement toutes les scènes d’Europe et d’ailleurs-il était récemment à Belgrade- interprétera son dernier opus, “Back to the moon” qui était bien évidemment dans la play liste de l’astronaute/saxophoniste Thomas Pesquet lorsqu’il tournait autour de la planète bleue, explique Benjamin Tanguy.
Enfin on connaît désormais trois des cinq ou six têtes d’affiche de la All Night Jazz, le 13 juillet, l’habituel feu d’artifice final musical du Festival.
On pourra y entendre du lourd, avec l’étincelant saxophoniste Macéo Parker ; ainsi que la plus française des chanteuses brésiliennes, Flavia Coelho.
Egalement au programme ce dernier soir : le collectif Nubyian Twist, l’un des groupes les plus prometteurs actuellement du jazz britannnique.
Enfin le jeune public sera particulièrement gâté en lever de rideau du festival, les 27 et 28 juin, puisqu’il pourra voyager dans les espaces interstellaires du saxophoniste français Raphaël Imbert qui proposera aux collégiens “Music is my space”, un concert conçu “comme une traversée cosmique”….
N’oublions pas enfin “le concert dessinée qui verra se produire le 8 juillet sur la scène à nouveau Thomas de Pourquery et sa formation, ainsi que l’auteure de BD, Fanny Michaëlis.
Enfin, en avant-première, cette première présentation de l’édition 2022 se termina au Manège, avec bien évidemment, déjà un concert dessiné, rassemblant Hugh Coltman et le dessinateur de l’affiche 2021, Juanjo Guarnido.
Une occasion de passer le témoin d’une édition à l’autre, mais aussi de commencer, grâce à la chaude ambiance festive qu’a su créer salle du Manège, le mince et vibrionnant chanteur britannique, à la mèche façon Lucky Luke, de donner déjà envie d’être déjà à l’été 2022.
Pour vibrer enfin, en mettant très loin à distance cette fois la pandémie..?
Là est toute la question…