Jouons la carte optimiste… Non seulement cet été, il y aura un Festival Jazz à Vienne dont le programme a été donné aux 8/10ème le mardi 6 avril ; mais de plus, nouveauté, Vienne bénéficiera aussi à cette même date de sa “Maison du Jazz”.
Enfin, presque, puisque si le bâtiment de 900 m2, composé de bureaux et de salles de réunion, en voie d’achèvement ne sera pas encore occupé, l’ensemble des espaces de réception situés à proximité du théâtre antique de Vienne seront, eux, engazonnés et opérationnels, y compris l’espace traiteur.
Et ce, dans un cadre plutôt enchanteur, le nez dans les vignes qui ont été plantées sur la colline de Pipet, celle-là même qui accueille le théâtre antique de Vienne.
Le projet à 2,8 millions d’euros (dont le moitié émanant de subventions) avance à la bonne vitesse, même s’il a été freiné un temps par l’épidémie.
Il est vrai aussi que le chantier est complexe, pas facile d’accès au-dessus le la Montée Saint-Marcel, et situé sur cinq niveaux ! Il fallu déconstruire en partie le premier bâtiment qui accueillera les bureaux de l’équipe de l’Epic Jazz à Vienne (6 à 7 permanents en cours d’année, beaucoup plus pendant le Festival lui-même).
Et conserver les murs d’un autre bâtiment proche où sera installé de manière originale “un jardin des ruines” pour les réceptions qui se dérouleront au pied des nouvelles vignes de la colline de Pipet.
“La vedette c’est le théâtre antique. Nous n’avons donc pas changé profondément les choses sur le terrain pour jouer la continuité par rapport à ce qui existait auparavant”, explique l’architecte Pierre Doucerain.
Et celui-ci d’ajouter : “ La difficulté, vu la topographie des lieux a été de relier la “Maison du Jazz” au théâtre antique par une grande rampe”. Mais c’est sans doute ce qui en fera aussi le charme.
Si tout se passe donc comme prévu, les premiers groupes d’invités du Festival pourront donc envahir les lieux à partir du 23 juin : leur livraison, ainsi que celle de l’espace traiteur est prévue pour le mois de mai prochain.
Pour autant, tant l’architecte que les seize entreprises qui œuvrent ou ont œuvré sur le site, assurent unanimes avoir “rarement rencontré des travaux aussi complexes”. Une complexité qui donne à ce site un surcroît de cachet !