Jazz In Lyon

Les Brèves de Jazz’inLyon : Monte-Carlo/Saint-Rémy/Sur les ondes/Concert/Disques/Expos/Jazz’Mag…

Du côté des festivals

17ème Monte-Carlo Jazz Festival : confort toutes !

Il se déroule du 17 novembre au 2 décembre et présente évidemment des affiches de choix dont Ron Carter, Jan Garbarek, Magma, Melody Gardot, Ibrahim Maalouf et Billy Cobham

Du 17 novembre au 2 décembre, le Festival propose des concerts intimistes à l’Opéra Garnier Monte-Carlo : on y entendra Ron Carter (rejoint par Marcus Miller), Billy Cobham, Steve Gadd, Jan Garbarek avec Trilok Gurtu, Macy Gray, Jeanne Added. De plus, après le succès de sa Master Class à l’Hôtel Hermitage Monte-Carlo l’an dernier, Alex Jaffray animera “Le Son d’Alex” sur la scène de l’Opéra Garnier.

Autre facette de cette édition, Pianoforte (avec Baptiste Trotignon, Bojan Z, Eric Legnini et Pierre de Bethmann), mais aussi Kareen Guiock-Thuram, Keziah Jones, Incognito, Thomas de Pourquery, Léon Phal et Dominique Fils-Aimé ! Ajouter Melody Gardot et Ibrahim Maalouf plus quelques autres mais c’est déjà complet.

Si les places sont un tantinet plus chères qu’au Rhino ou à Vienne (compter entre 60 et 80 euros l’entrée), le confort est évidemment au rendez-vous de ce festival lancé en 2006, que ce soit la scène à l’italienne, la salle ou les fauteuils..en effet dignes d’un opéra.

Ah oui tout de même, pour Ibrahim Maalouf, compter 90 euros l’entrée.
(Organisé par la Direction Artistique de Monte-Carlo SBM et programmée en collaboration avec Reno Di Matteo.)

Jazz à Saint-Rémy : le plein comme d’habitude

Année après année, Jazz à Saint-Rémy a beau faire le plein, il ne déroge pas à ses principes : un festival à mi-septembre limité à 3 jours mais avec une programmation réussie. Cette année, il s’agissait de Tropical Jinga, du Belmondo Dead Jazz qui réunissait un superbe sextet autour des frères Belmondo, et des « Pianos de Gainsbourg » avec Alain Manoukian au piano. Bernard Chambre, président de Jazz à Saint-Rémy, peut être serein pour la prochaine édition, mais sait déjà quelle chanteuse française il aimerait programmer en septembre 2024.

Sur les ondes

Sur Mezzo mercredi 15 : pour approcher le festival de Montréal

Mercredi 15 novembre à 22h, la chaîne Mezzo diffuse le concert de Hiromi – The Piano Quintet enregistré au Festival International de Montréal.
Sur Mezzo, mercredi 15 novembre à 22 h.

Concert

Saint-Rémy : Alain Brunet quartet pour évoquer Miles Davis

Quel trompettiste n’est-il pas tenté de revenir régulièrement vers Miles Davis : son jeu, ses trouvailles, les musiciens qui l’entouraient. Ne nous étonnons pas alors si Alain Brunet, trompettiste, aime se plonger dans la musique de Miles disparu il y a 31 ans. Pour l’occasion, il est entouré de Stéphane Fernandez à la guitare, Jean-Philippe Cazenove à la contrebasse et Pascal Bouterin aux drums. A Saint-Rémy de Provence, le quartet a pris le temps de reprendre quelques uns des standards les plus familiers de Miles : qualité des solos guitare et contrebasse, soutien attentif des percussions et Alain Brunet, ravi de l’aubaine, à la trompette ou au bugle. On devrait les voir prochainement dans la région.

Disques

Sophie Alour fête à Lyon la sortie de l’album « Le Temps Virtuose »

Il ne fallait pas louper Sophie Alour qui jouait il y a quelques jours à Lyon. C’est le même jour d’ailleurs que son album « Le Temps Virtuose » est officiellement arrivé dans les rayons. Avec elle, Pierre Perchaud à la guitare, Guillaume Latil au violoncelle et Anne Paceo aux drums. Si vous l’avez loupée, vous pouvez la retrouver en podcast sur « Open Jazz ». Alex Dutilh l’avait en effet reçu il y a quelques jours à l’occasion de la sortie de l’album.
(« Open Jazz » du 9 octobre (59 mn) – France Musique).

EXPOSITION

Une exposition à découvrir : Jazz Magazine se penche sur son passé

Jusqu’au 15 novembre 2023 une exposition est organisée à Radio France-Paris : Ladies et Gentlemen, à travers des photos prises dans les années 50 à 70. Une invitation à plonger dans l’univers du jazz de cette époque.

La Maison de la Radio et de la Musique présente à cette occasion 70 photographies tirées des archives du mensuel Jazz Magazine.
À l’honneur également, le photographe Christian Rose. Intérêt de la chose, si l’expo se termine le 15 novembre, on peut également la visiter en vidéo. Elle permet entre autres de mieux comprendre comment est né Jazz Magazine en 1954

JAZZ MAGAZINE SORT SON PREMIER NUMÉRO EN DÉCEMBRE 1954

Un peu d’histoire : Le premier numéro de Jazz Magazine, daté de décembre 1954, affiche en couverture Lionel Hampton, sans même mentionner son nom. Le fait de mettre en “une” un Afro-Américain est révolutionnaire dans la presse française de l’époque. En 1955, Frank Ténot, ancien secrétaire de rédaction de Jazz Hot, inaugure une émission de jazz sur une nouvelle station de radio, Europe n° 1. Il présente, en direct, Pour ceux qui aiment le jazz, en tandem avec un jeune photographe de Paris-Match et Marie-Claire, Daniel Filipacchi. Le duo rejoint bientôt l’équipe de Jazz Magazine, inventant de nouvelles formes d’écriture journalistique, mettant l’accent sur la photo, la mise en page, et l’innovation typographique. « Nous mettrons les musiciens de jazz dans une situation où l’on plaçait, dans d’autres magazines comme Match, les vedettes de cinéma », explique alors Filipacchi. Le mensuel s’inspire des hebdomadaires américains Life et Time, pionniers du photojournalisme et du magazine d’actualité. Outre les couvertures photo pleine page, Jazz Magazine ose le poster central, avec Louis Armstrong photographié par Filipacchi.

Avide de la contre-culture américaine, le public jeune adhère à cette conception qui rapproche le jazzman du jazzfan. En faisant appel aux meilleurs photographes du moment, en Europe comme aux États-Unis, Jazz Magazine comble les désirs du lecteur : reportages dans les studios d’enregistrements, images de concerts, instantanés de loges et de tournées, séances photos dans des circonstances de la vie quotidienne… Au fil des pages et des numéros, le jazz se voit ainsi légitimé comme pratique culturelle et comme mode de vie, jusque dans ses dimensions esthétique et politique.
(communiqué de présentation de l’expo).

Pour ceux qui ne pourraient se déplacer, découvrez en vidéo  la visite virtuelle.

(Nef et Hall de la Maison de la Radio et de la Musique, Entrée Libre)

 

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