La prochaine édition est programmée du 25 septembre au 19 octobre 2025, mais le RhinoJazz n’entend pas faire patienter trop longtemps son public sur son programme qui sait d’ordinaire assez bien mixer vedettes affirmées et découvertes.
En tout cas, Ludovic Chazalon, son directeur artistique a commencé à distiller au fil des jours une (petite) partie de sa programmation.
L’on sait ainsi déjà que ce sera le contrebassiste israëlien Avishai Cohen, pourtant déjà à Vienne en quintet cet été, qui fera halte à l’automne sur la scène du Rhino, à Saint-Chamond, le 10 octobre, mais cette fois avec son nouveau trio, Brigthlight, titre de son dernier album.
Si vous l’avez loupé à Vienne, vous savez ce qui vous reste à faire.
Donny McCaslin, Bowie’s boy
Le deuxième date annoncée concerne Donny McCaslin, le mardi 14 octobre à Saint-Etienne.
Pas trop connu en France, il a été repéré au sein de l’orchestre de Maria Schneider par David Bowie qui souhaitait teinter de jazz son ultime album.
Donny McCaslin a été le directeur artistique de Blackstar, le dernier groupe de la star toujours avide de concepts pointus.
Ce saxophoniste californien passé par le prestigieux Berklee College of Music a également joué avec Steps Ahead, Elvis Costello ou Danilo Perez, avant de devenir un des acteurs de la scène underground new-yorkaise.
Le quartet pratique un jazz-rock hybride aimanté par le son rugueux du sax à vif, de Donny McCaslin.
Scott Bradlee’s Postmoderne Juxebox
La troisième formation du Rhino 2025 connue à ce jour est Scott Bradlee’s Postmoderne Juxebox (Jeudi 16 octobre à 20 h à l’opéra de Saint-Chamond).
C’est une formation qui ressemble à une machine à remonter le temps
Fan de jazz depuis l’enfance, Scott Bradlee, s’il s’est imposé comme pianiste et arrangeur réputé sur la scène new-yorkaise, connaît surtout une popularité mondiale depuis qu’il s’est mis à retravailler la pop-music, pour poster des vidéos de ses remakes de tubes eighties sur Internet.
À l’inverse des artistes d’aujourd’hui qui font des reprises d’hier, l’idée de ce trentenaire était certes de remonter le temps mais, à l’inverse, de reprendre les plus grands tubes des stars contemporaines cette fois en version vintage, façon ragtime, soul, doo-wop, swing et autre charleston, soit des sonorités du début du XXe siècle.
D’abord seul au piano, le succès l’amène à inviter de grands musiciens et chanteuses qui formeront son Postmodern Jukebox, collectif interchangeable qui réuni au total 70 artistes !
C’est le vaste Magic & Moonlight Tour qui fera escale au Rhino, sur la grande scène de L’Opéra de Saint-Étienne.