Après un premier album sorti il y a deux ans, le pianiste a appelé les mêmes musiciens pour signer un deuxième album qui se place dans les pas du premier. Au final, du beau monde sur scène pour découvrir ce « True Colors », qui sort actuellement
Il y a deux ans, David Bressat sortait – à peu près à la même époque- un disque qui tranchait avec ce qu’il avait privilégié jusque là, ces trios acoustiques avec lesquels il aimait revisiter de larges pans de notre patrimoine.
En publiant un premier « Alive », enregistré en direct au Crescent de Mâcon, le pianiste passait tout à coup au quintet en s’adjoignant les services d’Eric Prost au sax et d’Aurélien Joly à la trompette. Autres sons, autres atmosphères, renforcées par le fait qu’après ces albums dédiées à la « French Connection », David Bressat signait lui-même l’intégralité de l’album : sept compositions alternées, douces ici, péchues plus loin, dans lesquelles on retrouvait à la fois toute la cohésion du trio de base (Florent Nisse à la contrebasse et Charles Clayette à la batterie) et l’énergie si palpable des deux cuivres.
David Bressat reprend les mêmes pour ce « True Colors »
Deux ans après, bis repetita : David Bressat reprend les mêmes et publie un deuxième disque « live », ce « True Colors » qui rassemble là encore pour l’essentiel de nouvelles compositions signées par le pianiste, plus une compo de Florent Nisse.
Pour l’essentiel, on ne sera pas surpris par ces « couleurs vraies » qui oscillent entre balades quasi intimes et rythmes éclatants où les percussions s’ingénient à pousser leurs comparses. D’une compo à l’autre, on aborde en fait un arc-en-ciel bien spécifique, illustration de la quête constante de David Bressat vers ces musiques expressives qui abordent tant et tant de paysages. A chacun son rôle, qu’il s’agisse du piano bien sûr, du saxophone tour à tour ronronnant ou éclatant, de la trompette, des drums ou de la basse qu’il faut évidemment écouter sur ce Flow qui conclue l’album et qui est précisément l’œuvre de Florent Nisse.
Une tournée qui emmène les musiciens jusqu’en Inde en décembre
A l’évidence, après des années de studios et trois albums réalisés au calme, David Bressat se plaît de plus en plus à jouer et à enregistrer en public. Ici, on ne sait pas trop où s’est fait la prise, entre le Crescent de Mâcon et le Périscope de Lyon où David Bressat et ses acolytes sont souvent présents.
Après le Périscope pour une première de ces « True Colors » à Lyon, ce sera le début d’une série de concerts qui emmènera les musiciens à gauche à droite jusqu’en Inde durant décembre.