Jazz In Lyon

La sélection week de Jazz’in Lyon : les quatre concerts à ne pas rater cette semaine

La semaine Jazz du 13 au 20 mars s’annonce encore prolifique avec un Festival A Vaulx Jazz qui bat désormais à plein le tempo. A cet égard, le Dirty Dozen Brass Band offrira un retour au sources de la Nouvelle Orléans, classique, mais toujours emballant. Les caveaux lyonnais ne sont pas en reste avec un métissage franco-éthiopien, Wassié/Sourisseau, au Périscope et Sandy Patton, une ex-du big band de Lionel Hampton qui devrait chauffer au rouge le Hot Club. Une belle surprise enfin, le trop rare Jacky Terrasson devrait enchanter en solo, le théâtre de Villefranche.

Jacky Terrasson en solo à Villefranche, le mardi 14 mars : jubilatoire

Le théâtre de Villefranche programme désormais régulièrement du Jazz et met de plus en plus la barre plus haute.

Il programme mardi 14 mars l’un des meilleurs pianistes française actuel : Jacky Terrasson, qui, lorsqu’il n’est pas en tournée vit désormais à New-York, la Mecque du Jazz. Né à Berlin d’une mère américaine et d’un père français, c’est sans doute l’un des plus internationaux des musiciens français. Sa scène est le monde.

C’est un pianiste auréolé du prestigieux prix Thelonious Monk qui sait se renouveler en permanence et qui séduit par sa relecture innovante des morceaux les plus connus du jazz, de la pop ou de la musique classique et par ses propres compositions. Ayant notamment joué en formation, au cours de sa carrière, avec Art Taylor et Benny Cargter, il fait toujours preuve d’une inventivité et d’une créativité débordante.

Il y a de bonnes chances que sur la scène du théâtre de Villefranche, ce pianiste virtuose emmène le public vers les plus sommets, à travers d’inimitables solos, généreux et jubilatoires, sa marque de fabrique.

Jacky Terrasson se faire rare dans nos contrées : c’est l’occasion inespérée de l’ouïr seul sur scène.

-Le mardi 14 mars au théâtre de Villefranche-sur-Saône, 25 euros/ 15 réduit.

http://www.theatredevillefranche.asso.fr/spctcls/terrasson.htm

Etenesh Wassié et Mathieu Sourisseau invitent mardi 14 mars, JulieLaderach au Péricope : métissé

Faut-il rappeler qu’A Vaulx Jazz qui-vient de démarrer, aime rendre visite aux scènes  voisines ?

En démarrage de cette 30éme édition, le Festival se rend au Périscope, lieu privilégié des afters du festival.

Au programme, un étrange trio dans lequel excellent Etenesh Wassié, Mathieu Sourisseau et Julie Laderach.

L’alchimie proposée est étrange : un répertoire traditionnel  éthiopien revisite par la voix d’Etenesh Wassié et la contrebasse de Mathieu  Sourisseau qui invitent Julie Laderach au violoncelle.

A écouter d’urgence, avant de les retrouver pour ce préambule d’étonnant du festival.

Au Périscope. Création Épicerie Moderne, mardi 14 mars, à 21 heures. Tarifs. : 10 et 8 euros

http://www.periscope-lyon.com/_2191

Le Dirty Dozen Brass Band accueilli jeudi 16 mars par A Vaulx Jazz : direct Nouvelle Orléans

On entre vraiment dans le vif du sujet à A Vaulx Jazz, 30ème du nom. Imaginez sur scène le Dirty Dozen Brass Band, débarqué direct de La Nouvelle Orléans, et toujours emmené par ses deux fondateurs, Roger Lewis (saxophone baryton) et Gregory Davis (trompette).

Sur scène, des cuivres en veux-tu en voilà. Rythme, punch, un zeste d’élixir joyeux, comme tout brass band qui se respecte et, au final, un concert qui ne s’oublie pas, en ces 30 ans d’A Vaulx Jazz.

Un peu avant, se sera avancé sur la scène de Charlie Chaplin le Zozophonic Orchestra. Quatre complices plus familiers issus du Grolektif et déjà accueillis au festival en 2013. Aux commandes, Emmanuel Manouche, Fred Gardette, Etienne Kermarc, Jean Joly, Nicolas Frache et Jean Crozat.

On ne saurait trop vous conseiller de sauter à pieds joints sur le concert que donne Sandy Patton, samedi soir au Hot-Club de Lyon. Sandy ? Une ex du Lionel Hampton Orchestra, née et poussée aux Etats-Unis.

Son talent et sa volonté de chanter viennent de loin : de grand-papa Franck Gray, trompettiste, ou de son oncle Benjamin Gray, pianiste. Le timbre de voix est chaleureux, précis, décontracté. Peut-être un brin helvétique ? Sandy Patton est en effet descendue en marche de l’orchestre de Lionel Hampton pour prendre ses quartiers à Berne, au cœur de la Suisse.

Depuis, elle n’a plus jamais quitté cette ville aux charmes surannés, excepté le temps de tournées ou de visites au Hot-Club de Lyon.

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