Crock Radio : la der de l’année mercredi et dimanche
A écouter un « Top 20 » de l’année, choisi sans aucune objectivité…..par Philippe Simonci. Bonne écoute.
C’est désormais un « top 20 » de l’année que nous demande notre directeur de programmation et finalement, comme toujours sans aucune objectivité, c’est plutôt facile. Résumer en une heure se sera bien trop court alors, je vais devoir restreindre encore mais en deux volets tout de même, explique Philippe Simonci à propos de la dernière émission de l’année. Voici ci-dessous la liste des morceaux à réécouter dimanche si vous avez loupé mercredi. Oui, on vous le confirme c’est tout à fait subjectif, d’Immanuel Wilkins à Maria Pia de Vito en passant par Nguyên et Lakecia Benjamin.
Pour la première partie du Top 20:
· Up From the Sky – Gil Evans Orchestra
· Vishuddha – Antonio Lizana
· Acrobats – Jo Lawry
· Lonely Woman – Maria Pia de Vito
· Trust – Céline Bonacina
· Emanation – Immanuel Wilkins
· Silk and Sand – Nguyên Lê
· Envol – Julian Leprince Caetano
· Jubilation – Lakecia Benjamin
France Musique : Duke Ellington : ses « Suites » en 5 épisodes pour boucler 2023
Depuis lundi et jusqu’à vendredi Alex Dutilh se penche sur Duke Ellington pour des raisons précises. Si vous loupez le rendez-vous à 18h…..pas grave : le podcast est disponible
Pourquoi cette série en 5 épisodes ? Alex Dutilh explique : « Une révolution formelle pour l’histoire du jazz : c’est en dépassant à la fois la contrainte des 3 minutes des 78 tours et la fonction de divertissement autour de la danse, avec des Suites de plus en plus ambitieuses, que Duke Ellington s’est imposé comme un compositeur majeur du XXème siècle ».
Dans l’antre de Radio France à la recherche de tel ou tel vinyl ancien, ……ici le présentateur à la recherche d’un introuvable avec son auteur …..
De Creole Rhapsody (1931) à la Uwis Suite (1972), l’œuvre de Duke Ellington est traversée de ces « Suites », qui sont autant de sommets de créativité et d’expressionnisme, dont seuls les solaires Black Brown & Beige (1943), A Tone Parallel to Harlem (1951), Such Sweet Thunder (1957) ou encore Far East Suite (1966) ont quelque peu échappé à l’oubli.
Mal reçues par la critique, incomprises par une bonne partie d’un public, décontenancé par ce type de format atypique dans le jazz, les Suites constituent peut-être l’héritage ellingtonien le plus dense et le plus foisonnant. Le point de rencontre de la sophistication formelle et de l’intensité émotionnelle.
Début décembre, Alex Dutilh présent au 5ème Forum de Jazz’ (s) RA à Lyon avait évoqué Duke Ellington dont le passage dans la région en 1966 a laissé de grands souvenirs (cf sur l’écran à droite des invités du Forum pour évoquer 100 ans de jazz en région Auvergne Rhône Alpes).