Terez Montcalm, vous êtes québécoise, chanteuse, auteur, compositeur, guitariste, et votre dernier album – le 9ème » Quand on s’aime » reprend des chansons françaises. D’où vient ce mix jazz-chansons?
À la maison ma mère écoutait tous les grands noms de la chanson française , Trenet , Brel, Brassens et…. et mon père anglophone de Toronto écoutait du jazz … mes frères écoutaient Hendrix , Joplin …. j ai tout écouté et je garde de fortes traces de cette époque !
La guitare fait partie intégrante de votre prestation artistique dans un niveau de jeu complexe, constant, absorbant souvent votre regard . Qu’est-ce la guitare représente pour vous ? Pensez vos un jour pouvoir la poser et vous consacrer à votre voix ?
Non , je ne pourrais jamais me passer de la guitare , elle fait partie de moi , elle insuffle et guide ma voix , nous sommes inséparables ! J ai une guitare Courcelle, d’un luthier montréalais, sur mesure que j’ai attendu 2 ans, je dors quasiment avec !
Votre voix est particulièrement surprenante, à la fois crooneuse, jazzy, rauqueuse et rockeuse, dans une diction très travaillée. Improvisation ou écriture?
C’est totalement naturel, à 5 ans j avais déjà cette voix la … et tout le monde pensait que j’étais enrouée! J’ai des cordes vocales soufflantes, très larges, on a fait des reportages là-dessus au Québec, c’est un don du ciel !
Si je vous dis Carla Bley ? Hiram Bullock ? John Martyn ? Ali Farka Touré ? Sibélius ? John Eschete ? Etta james ? Julie London? Mam béa Tedeiski ?
Cela me prendrait trop de temps pour vous répondre ! Tous de grands artistes avec un gros faible pour Etta James !
Vous pouvez nous dire deux mots sur vos projets ?
Le prochain album sera en anglais et il sera enregistré à New York, en 2018. Il y aura beaucoup de compositions originales. J’ai déjà commencé à écrire et il y aura une ambiance plus folk jazz ! Il faut toujours se réinventer et c’est un vrai défi.
Prochain concert : jeudi 15 juin – 21h – dans le cadre du Festival de Pérouges – Ferme du Rapan.