Au Hot Club de Lyon mercredi 24 mai : le Happy Stompers Big Band en mode « swing toutes »
C’est –croit-on- réglé comme sur du papier en musique. Une fois par mois, le Happy Stompers arrive au Hot-Club, pousse les murs, déborde en partie dans la salle et c’est parti pour une vingtaine de standards des grandes années.
Le programme est à la discrétion du leader-contrebassiste Jacky Boyadjian qui prend soin – toujours- de présenter le standard. C’est festif, joyeux mais attentif.
Les solos sont repris avec sérieux. La voix de la petite sœur aux intonations veloutées fait merveille. Autant d’ingrédients qui expliquent le succès constant du Happy Stompers et la difficulté de trouver une place ces soirs-là au Hot Club.
-Au Hot Club mercredi 22 mai à 21 heures
Le guitariste américain Pat Metheny devrait enflammer la Salle 3000 vendredi 26 mai
Décidément, la Salle 3000 de la Cité internationale joue la carte Jazz. Cette fois, c’est le guitariste Pat Metheny, un habitué de Jazz à Vienne qui en sera la tête d’affiche, accompagné par une pléiade d’autres musiciens dont Antonio Sanchez et Linda Oh.
Ce guitariste et compositeur conjugue avec passion aime couler dans un même creuset le jazz, le rock et de multiples autres influences.
Un artiste prolifique sans limites ni frontières qui se produit sur scène à raison de 200 concerts par an depuis 1974 !
Il a plus de 20 Grammy Awards au compteur et de nombreuses collaborations avec les plus grands tels que Gary Burton, Joni Mitchell, Charlie Haden ou encore Chick Corea.
Après le succès de « Unity Band » et «Unity Group », Pat Metheny avait décidé de faire une pause en 2015 : la première depuis 1994 !
Le revoilà à Lyon, après un petit détour à « Jazz sous les pommiers » en Normandie, à l’occasion de la sortie de son nouvel album « The Unity Sessions », version de sa performance live avec le « Unity Group », ce qui accroît l’intérêt de ce concert.
-Pat Metheny, salle 3000 de la Cité Internationale à Lyon, le vendredi 26 mai à 20 heures. Tarifs : de 56,50 € à 91,50 €
A la Clef de Voûte vendredi 26 mai : Uptown Quintet se souvient du guitariste Grant Green
Disparu il y a près de 40 ans, Grant Green fut un guitariste incontournable de la scène jazz américaine de l’après-guerre qui non seulement accompagna une multitude de leaders mais qui emmena lui aussi bon nombre de formations.
Repéré par Lou Donaldson, il devint surtout l’un des piliers du label Blue Note au moment où celui-ci, emmené par Albert Lion, devint la référence suprême.
Ajoutez à cela un jeu d’une grande clarté grâce à une précision et une dextérité hors pair, un sens harmonique démoniaque et des sonorités subtiles…
Tout cela explique pourquoi Uptown Quintet a décidé de se plonger dans l’œuvre du guitariste et de restituer tout cela à La Clef de Voûte vendredi. La formation est familière de la scène lyonnaise.
Elle a notamment fait les beaux jours du Péristyle (lequel revient dans quelques jours). Composent Uptown Quintet : Olivier Calvet, guitare ; Mathieu Gueret, sax ténor ; Lucas Verrière, piano ; Pierre-Yves Brondel, contrebasse et Josselin Perrier, batterie.
-A La Clef de Voûte, vendredi 26 mai à 21 heures.