Le monde régional du jazz est en deuil. Il vient de perdre l’un des siens, Norbert Gesulmini, directeur de l’Ecole de Musique de Saint-Fons, à l’origine du Saint-Fons Jazz Festival dont il était le directeur artistique.
Il s’en est allé après treize années de lutte contre la maladie qui a fini par le terrasser.
Norbert Gesulmini, décédé à l’âge de 58 ans a été d’abord directeur de l’Ecole de musique de Saint-Fons. Il a été le créateur de la section Jazz de cette Ecole, recrutant une pléiade de professeurs musiciens de jazz enthousiastes.
Et en toute bonne logique, il a, il y a vingt-cinq ans, créé le Saint-Fons Jazz Festival qui se déroule depuis chaque année : désormais il a pour cadre le théâtre Jean Marais.
Le prochaine édition, la 26ème programmée du 27 janvier au 1er février 2026, se déroulera sans lui. C’est l’équipe du théâtre Jean Marais qui reprend le flambeau du Festival et le pérennise en partenariat avec l’Ecole de Musique de Saint-Fons qui accompagne le festival et joue le rôle de force de proposition.
Norbert Gesulmini a également participé activement à la création et au développement de JAZZ(s)RA, la structure d’accompagnement et du développement du Jazz en Auvergne-Rhône-Alpes qui est née en 2008 du regroupement de deux structures : Suivez le Jazz et Rhône-Alpes Jazz.
« C’était le plus sage d’entre-nous. Jamais un mot plus haut que l’autre. Il a toujours œuvré au service de l’intérêt général, de la musique et des musiciens. Nous retiendrons sa générosité, sa présence, son engagement, son goût pour la transmission ; c’était une belle âme », tient à témoigner Pascal Buensoz, le directeur de Jazz RA qui a travaillé de longues années avec lui à la diffusion du Jazz.
A son épouse Nathalie et à ses deux enfants, la rédaction de Jazz’inLyon présente ses condoléances émues et attristées
La cérémonie civile se tiendra au crématorium du nouveau cimetière de la Guillotière mercredi 22 octobre à 16 h. Son épouse demande à tous ceux qui voudront rendre un dernier hommage à Norbert Gesulmini de se munir d’une rose blanche.
Photo Didier Martinez