Elle enregistre en 2001 avec un premier disque « Reflets » mais c’est en 2011 qu’elle se fait connaître en France et en Allemagne avec l’album « Same Girl, » largement récompensé́ (Meilleur Album de Jazz Vocal pour l’Académie du Jazz en France). Après des années de tournées avec le guitariste Ulf Wakenius, qui fut lontemps la main gauche d’Oscar Peterson, Youn Sun Nah éprouve le besoin de se ressourcer chez elle, en Corée.
Après 8 albums passionnant, mêlant jazz classique, comédie musicale, chansons traditionnelles et contemporaines américaine, la chanteuse coréenne revient avec un opus inspiré, plus pop rock que jazz, d’où jaillissent des reprises inattendues de Lou Reed ou Paul Simon.
Elle a fait appel cette fois à Jamie Saft, claviériste iconoclaste (piano, Fender Rhodes, Hammond B3) connu pour sa collaboration depuis vingt ans avec le grand aventurier John Zorn.
Youn Sun Nah se donne régulièrement la liberté de jouer sur plusieurs timbres et autant de registres : de l’onomatopée à l’explosion et aux pianissimos les plus diaphanes. Une voix au timbre remplie de tendresse, de vérité et surtout de grande virtuosité.
Pour la chanteuse, le contact avec le public et les musiciens est un élément essentiel dans la carrière d’un artiste. « J’aime l’esprit festif des concerts en plein air et j’aime rencontrer le public. Les spectateurs dans les festivals de jazz sont vraiment là pour vous écouter et vous soutenir. En somme, ces concerts sont un mélange de douceur et de folie. »
Un concert plein de promesses…
Youn Sun Nah : vocal
Jamie Saft : piano, orgue, Rhodes
Brad Jones : Contrebasse
Clfton Hyde : guitare
Dan Rieser : drums
Festival de Vienne – dimanche 9 juillet 2017 – 20h30