Pour la 3ème année consécutive, ce festival de jazz qui conjugue éclectisme rythmique et itinérance privilégie les formations emmenées par des femmes. Tout démarre lundi dans les Baronnies
On y est. Comme chaque année depuis 22 ans, le festival Parfum de Jazz démarre lundi soir et multipliera les soirées et les animations en Drôme du Sud jusqu’au 21 août. Festival attachant, à la personnalité propre, né de la volonté de quelques amis, il cultive avec bonheur éclectisme, découverte de nouveaux ou jeunes talents et itinérance.
Si sa base est avant tout Buis-les-Baronnies, là où il a été créé, il s’est depuis étendu vers la Vallée du Rhône et le Tricastin, et même l’Ardèche cette année. Ajouter à cela les décors et paysages retenus pour les soirées : théâtre de verdure, places de village ou site historique lui fournissent des lieux de spectacle aussi insolites qu’attachants, à condition évidemment que la pluie et le vent ne s’invitent pas aux festivités.
Treize soirées et plusieurs rendez-vous en journée
Pour la 3ème année consécutive, Parfum de Jazz –renommé pour l’occasion International Jazz Ladies Festival- mettra en avant le jazz féminin en privilégiant des formations emmenées par des musiciennes.
Il en sera ainsi lors des 13 soirées concoctées par l’équipe du festival. Souvent cantonnées au rôle de chanteuse par le passé au point que l’on a pu penser que seul ce domaine leur était ouvert, ce festival révèle année après année la diversité des talents féminins dans le jazz contemporain.
En cela Parfums de Jazz en est donc encore une fois le reflet, invitant des musiciennes aussi diverses que la contrebassiste Joëlle Léandre, Leïla Olivesi, Carine Bonnefoy, Campian Fulton, Mélanie Dahan ou Gabrielle Randrian Kochlhoeffer, pour la première semaine.
Le premier concert devait avoir lieu dimanche soir : une tradition pour Parfum de Jazz que ce concert gratuit donné en préambule en faveur de la lutte contre la microvicidose. Il devait se dérouler sur la place du village à Saint-Ferréol-Trente-Pas avec au programme le groupe Banan’n Jug composé de Laure Colson (banjo, chant) Marine Fourest (contrebasse, chant) Caroline Sens (kazoo, chant) Natacha Ghaddar (washboard, chant). Le concert a dû être annulé.
Deuxième semaine en Tricastin
Tout démarre donc lundi : jusqu’à samedi prochain, rendez-vous à Buis-les-Baronnies, berceau du festival ou tout à côté pour le premier concert, à Mollans-sur-Ouvèze, ou le lendemain à Montbrun-les-Bains.
En deuxième semaine, le festival se transportera comme d’habitude en Tricastin, près de la vallée du Rhône, voire même dans l’Ardèche voisine, changeant de décor chaque soir, de Saint-Reméze en Ardèche à Pierrelatte en passant par Saint-Paul-Trois Châteaux, Nyons ou Saint-Restitut.
Ajouter à tout ça les à côtés du festival et d’abord ces concerts gratuits donnés en journée, une à deux fois par jour. Ici des stages de jazz vocal. Là des ateliers d’écriture, des interventions dans les collèges ou des concerts dans les EHPAD. Enfin, une expo rassemblant des photos d’André Henrot et de Martin Stahl consacrées, bien sûr, aux ladies du jazz se tient durant le festival.
A noter toutefois les précautions et contrôles mis en place pour l’accès aux salles. On vous en dit plus ci-dessous mais, avant tout, bien prévoir d’arriver 40 minutes avant le début des spectacles.
* Tous renseignements sur le site de Parfum de Jazz : https://www.parfumdejazz.com/