La nouvelle équipe du festival a fait ses comptes et en appelle exceptionnellement à son public et aux amateurs de jazz -via une adhésion ou un don- pour boucler la prochaine édition. Au vu de la qualité de Parfum de Jazz qui fête son quart de siècle, notre seul conseil : allez-y !
Bonne nouvelle : Parfum de Jazz 2024 prend forme. Ce sera la 24ème édition. De ce qu’on sait déjà, ce festival, qui a la particularité d’arpenter la Drôme du Sud, démarrera les festivités, comme l’an passé, en Tricastin et finira donc en Baronnies. Notamment dans ces merveilleux petits théâtres de verdure de Mollans-sur-Ouvèze et de Buis-les-Baronnies, le fief de toujours.
Pour le reste, patience : Parfum de Jazz tient dans quelques jours (le 6 décembre) une assemblée générale extraordinaire. Le festival est en effet aujourd’hui à un tournant. La bande de copains, qui avait créé le festival il y a 24 ans et qui n’a cessé depuis de le porter, se retire. Tous. Ensemble. Dur, dur. Au point que plus d’un se demandait en août si l’évènement pouvait survivre à ces départs. Pas seulement une histoire de nombre ou de compétence. Mais Alain, Geneviève, Bob et tous les autres qui avaient créé Parfum de Jazz, anciens élèves de l’Ecole normale de Valence, étaient surtout porteurs d’une idée : un festival créé à partir de rien pour aller loin porter le jazz, les musiques inventives ou improvisées. Dans des communes ou des lieux qui ne les attendaient pas. Pas simple de reprendre.
Donc le 6 décembre, on connaîtra en détail comment Parfum de Jazz se réorganise avec Olivier Large, administrateur quand il n’est pas musicien, et qui depuis trois ans prend en charge les différents dossiers (subventions etc….) et avec lui, Catherine Vilalta, vice-présidente par interim, Alain Brunet, président, ayant démissionné.
En attendant, l’équipe (motivée) a fait ses comptes. Les trois dernières éditions du festival ont évidemment été impactées par l’épidémie de COVID-19, se traduisant entre autres par une diminution du nombre de spectateurs et donc par des recettes moindres. Et ce, alors que dans le même temps, le festival avait « musclé » les concerts prévus à Buis en présentant chaque soir deux formations au lieu d’une.
Si sa trésorerie lui a permis d’éviter le naufrage, Parfum de Jazz a néanmoins refermé sa 23ème édition sur un léger déficit (5 000 euros). D’où un premier objectif d’assainir rapidement la situation.
Pour ce faire, le festival appelle très simplement son public et les amateurs à la rescousse, soit en adhérant à l’association (20 €), ce qui donne droit à des réductions sur les entrées, soit en faisant un don. Ce n’est pas hors de portée. L’équipe a calculé que si 300 personnes acceptaient de donner 20€ chacune, le déficit sera épongé alors que ces donateurs ne paieront au final que 6,80€ en raison de la déduction fiscale (1).
Eu égard à la qualité de ce festival qui irrigue toute la Drôme du Sud au mois d’août, comment hésiter ?
- Chèque bancaire à adresser à « Parfum de Jazz », mairie de Buis-les-Baronnies, 26170, Buis-les-Baronnies.Virement à
- IBAN : FR7613906001238359313600021
BIC : AGRIFRPP 839
(Le festival recommande de préciser votre adresse postale pour recevoir le reçu fiscal justifiant la réduction de 66% via la déclaration de revenus à venir).