Prévu du 14 au 27 août prochain, le festival rend hommage pour la quatrième année consécutive aux Ladies du Jazz, qu’elles soient chanteuses, instrumentistes ou compositrices

Décidément, Parfums de Jazz ne traîne pas. Alors que la 23ème édition se déroulera du 14 au 27 août prochain (dans 5 mois donc), ses responsables ont déjà arrêté et dévoilé le programme des agapes. Cette année comme les précédentes, le festival reste fidèle à ses « Ladies du Jazz » auxquelles il rend hommage depuis quatre ans.

Et de fait, les douze concerts qui se dérouleront entre Buis-les-Baronnies et Pierrelatte seront, comme les années passées, emmenés, voire même uniquement composés de musiciennes.

Par ailleurs, généraliste dans l’âme, Parfums de Jazz, a mis sur pied un programme éclectique où se succéderont grands orchestres, trios ou quartet instrumentaux, chanteuses, avec une place particulière donnée au piano.

Alain Brunet, le directeur du Festival, assume d’autant plus cet éclectisme que le public de Parfums de Jazz est multiple, attirant aussi bien des touristes que des amateurs de jazz avec cette particularité qu’il est bel et bien un festival itinérant : si Buis-les-Baronnies reste le fief de l’événement, les concerts auront lieu, cette année, dans six communes différentes, sans compter les habituels concerts gratuits donnés dans les villages et dans les EHPAD.

Deux big band et non des moindres

Cette 23ème édition sera donc marquée par la présence de deux Big Band et non des moindres : le big band de Christophe Dal Sasso, rassemblant 14 musiciens, et l’Orchestre National de Jazz dont la direction est assumée actuellement par Frédéric Maurin et qui, pour ce dernier concert de cette édition, comptera dans ses rangs jusqu’à 18 musiciens.

Le Dal Sasso big band compte revisiter l’Africa Brass de Coltrane, à charge pour Géraldine Laurent et Sophie Alour d’évoquer celui qui fut l’un des maîtres du saxophone. De même, pour l’ONJ : pour ce « Rituels », qui présentera des compositions de Frédéric Maurin, l’orchestre s’est adjoint les services et les voix de Elinnoa, de Leïla Martial et de Linda Olàh.

Dans les soirées très attendues figurent ainsi ce « double concert » qui verra se succéder au piano les trios de la canadienne Lorraine Desmarais, rendant hommage à Bill Evans d’une part, et celui de Macha Gharibian, d’autre part. Autre formation particulièrement attendue, celui de Ludivine Issambourg dans son projet « Antiloops » : cette jeune femme fait de la flûte l’outil primordial du quartet, remettant à l’honneur cet instrument souvent en retrait dans les formations de jazz.

Première apparition de Liane Foly et son « I love jazz »

Alors que Liane Foly fera sa première apparition à Parfums de Jazz pour dévoiler en quartet « I love jazz », plusieurs chanteuses sont également attendues lors de cette édition, en leader ou en simple invitée : outre celles citées plus haut, Catali Antonini (dans le quartet de Gaby Schenke), Mandy Gaines, escortée du trio de Cédric Chauveau, Laura Caronni (dans Las Hermanas Caronni) avec en invité Eric Truffaz et Natalia M. King, au sein d’un quintet emmené par Bernard Menu.

Pour parfaire cette mosaïque musicale, on se tournera aussi vers Louise Jallu qui, avec son bandonéon, rendra hommage à la musique de Piazzolla, et enfin vers Lakecia Benjamain, sax alto, qui se chargera, elle, de partir sur les traces des Coltrane.

* A noter : Parfums de Jazz propose des entrées à tarif réduit à la condition de les avoir pris avant le 31 mars (La billetterie est déjà ouverte sur www.parfumdejazz) et des « pass » de 2, 3 ou 4 jours.

Par ailleurs, les concerts sont gratuits pour les moins de 14 ans et les handicapés et accessibles pour 5 euros pour les moins de 25 ans.

 

La présentation du festival : c’était le 8 mars à la Ferme aux Crocodiles

C’est le 8 mars dernier, journée internationale des droits des femmes, que s’est déroulée la présentation du festival….à la ferme aux Crocodiles, haut lieu touristique situé non loin de l’autoroute A7, et qui présente, au gré d’une déambulation savamment mise en scène quelque 300 spécimens de toutes tailles et de tous âges. Cette ferme, expliquent ses responsables, est aujourd’hui l’un des sites de l’Hexagone recevant le plus de visiteurs chaque année, et notamment l’été.