D’ici quelques jours, avec le Périscope que vous dirigez vous allez lancer avec Baam Productions la deuxième édition du nouveau festival de Jazz à Lyon. : Récif. D’abord quel bilan tirer vous de la première édition qui s’est déroulée l’année dernière du 26 au 30 mars 2024 ?
Pierre Dugelay-S’agissant d’une première édition, nous avions décidé d’y aller prudemment, d’autant que nous savions que derrière il y avait beaucoup d’attente. Nous ne voulions pas décevoir.
Pour nous accompagner en tant que Périscope, nous avons fait appel à Baam Productions, un producteur lyonnais qui accompagne un certain nombre d’artistes de Jazz.
Le partenariat a bien fonctionné, d’où cette 2ème édition. D’autant que la 1ère a connu de bons remplissages, dans les différentes salles du festival, à la Chapelle de la Trinité, au Marché Gare ou au Périscope.
Comment élaborez vous la programmation ?
Nous gardons le même concept : notre ambition est de présenter sur un seul et même événement toutes les facettes du jazz actuel.
C’est le même équilibre que l’année dernière que nous proposons cette année avec des formations françaises, et quelques-unes internationales, à l’instar de Sarāb, Fred Frith, Susana Santos, Y-Otis…
Et comme l’année dernière, à 19 heures, au Périscope nous proposerons des concerts gratuits avec des formations locales.
Sur les cinq concerts en soirée, trois se dérouleront au Périscope, un au Marché Gare et un au Transbordeur, soit 15 groupes en cinq jours. S’y ajouteront un After en partenariat avec Le Sucre et une installation/performance dans la galerie BF 15 imaginée par le percussionniste et multi-instrumentiste Sylvain Darrifourcq en collaboration avec le concepteur numérique Nicolas Canot.
Ce Festival semble bien parti alors pour devenir pérenne ?
Il faut bien avoir conscience qu’avec ce Festival, pour l’heure, on perd un peu d’argent,… raisonnablement, mais c’est jouable car ce que l’on perd d’un côté, on le retrouve dans la notoriété du Périscope.
Pour conserver cet équilibre nous devons cependant faire attention à ce que ce Festival ne devienne pas trop gros.
On entend bien continuer, d’autant que question billetterie, cette année, ça se présente plutôt bien ; même si l’on sait que l’époque est aux achats de billets à la dernière minute…
https://www.recif-festival.com/
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