
Salle pleine au Radiant pour le dernier spectacle après Bordeaux et Paris – monté par Thiebault Cauvin à l’occasion de ses 40ans.
Il commence la guitare à l’âge de cinq ans, passe par le Conservatoire Régional de Bordeaux puis rentre au Conservatoire National de musique de Paris où il sortira diplômé. C’est l’un des guitaristes les plus récompensés au monde avec 36 prix internationaux dont treize obtenu avant l’âge de 20 ans.
Puis pendant 15 ans il enchaine les tournées sur les scènes du monde entier.
Mercredi soir, il présentait un spectacle singulier intégrant les interventions d’une danseuse, d’un quatuor (Tryptique) et d’un accordéoniste.
Durant 1 heure et demi, la guitare est au centre du spectacle.
Classique avec de nombreuses pièces du répertoire mais revisité par ses soins : Bach avec le Prélude BVW 1007, Jeux Interdits, la Suite Espagnole d’Asturias.
Une liberté intéressante mais qui est parfois se révèle contestable dans la qualité d’écriture. J’ai largement préféré les duos réalisés avec son très talentueux accordéoniste et harmoniciste sur la Gnossienne de Satie : voilà un travail très complémentaire qui apporte une nouvelle écoute de l’œuvre.
Intéressant également l’intervention en ombre de la danseuse comme également les deux pièces de Vivaldi joué avec le quatuor. Mais trop court : ça méritait un plus grand développement.
Par contre un très long tunnel en guitare électrique, absolument sans intérêt, simple démonstration des différentes pédales d’effets en vogue aujourd’hui sur le marché…
Une bonne interprétation de deux pièces : une de Léo Brower et l’autre de son père – lui-même guitariste et compositeur.
Thiebault Cauvin a été très applaudi avec une bonne standing-ovation. Tant mieux.
Pour ma part, le côté show m’as-tu vu, entendu, l’ayant emporté au détriment de la qualité d’interprétation guitaristique et de la musicalité globale du spectacle.
Facebook
Twitter
YouTube
LinkedIn
RSS