A l’instar des autres médias, JazzinLyon a annoncé le passage d’A vaulx Jazz au rythme biennal, et a expliqué pourquoi cette décision s’avère fort négative pour le développement de l’écosystème jazz de la Métropole lyonnaise, sachant que ce Festival était le dernier à véritablement exister sur le territoire du Grand Lyon.
Une manière pour la municipalité vaudaise de donner raison à Louis Sclavis qui a déclaré sur JazzinLyon que « Lyon n’aime pas le jazz », ce qui avait alors suscité maints commentaires…
C’est le trompettiste Fred Roudet qui le premier s’est insurgé et a été à l’origine d’un collectif d’une vingtaine de personnes qui s’est réuni au Périscope et a illico décidé d’agir.
D’où le lancement d’un site Web (A VaulxJazz 2018) et d’une pétition/manifeste qui à ce jour a réuni pas moins de 200 signatures en vingt-quatre heures ! Et le flux ne semble pas près de se tarir…
Fred Roudet : « J’ai réagi à partir d’une petite phrase apparue dans le bulletin municipal de Vaulx-en-Velin disant que « le Festival a vocation à passer en biennal ». En tant que musicien je ne pouvais pas ne pas réagir. Un collectif s’est vite créé qui a donné lieu à un manifeste que nous avons mis en ligne et que nous avons envoyé à la municipalité de Vaux-en-Velin, en lui demandant d’être reçue par celle-ci pour exprimer notre opposition à ce projet. »
Pourquoi cette vive opposition qui s’est déjà traduite par 200 signatures ?
« Passer le Festival au rythme biennal signifie à terme sa disparition. On ne peut pas tirer un trait sur trente années de travail. Pour nous ce Festival est exemplaire. En tant que musiciens, nous sommes intervenus dans la partie « hors les murs » du Festival, dans les crèches, avec les scolaires, à l’Ecole de Musique. Je reçois de nombreux témoignages de musiciens au-delà de Lyon et de Rhône-Alpes qui sont abasourdis par cette décision. Je pense que l’on peut amener la municipalité de Vaulx-en-Velin à infléchir ce choix… »
A votre tour, à votre clavier :
La pétition A Vaulx Jazz 2018
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