La 43ème édition du festival international de jazz de Montréal aura lieu outre-Atlantique du 29 juin au 8 juillet et accueillera, comme d’habitude, à peu près tout ce que la scène jazz compte de célébrités et de formations en passe de le devenir. Au bas mot, 350 concerts en dix jours, dont les 2/3 gratuits. Courage !
Jazz à Vienne a un grand frère de l’autre côté de l’Atlantique : le Festival International de Jazz de Montréal.
Presque aussi vieux que lui (il fête sa 43ème édition), il se tient à peu près au même moment : cette année il démarre pour dix jours le 29 juin, quasiment en même temps que Jazz à Vienne.
Ce qui n’est pas sans poser un problème de timing : même s’il est plus court, Montréal est connu pour sa démesure. L’an dernier, le festival avait proposé 350 concerts au total dont les 2/3 gratuits sur ses différentes scènes, en salle ou en extérieur.
Mais surtout, il attire évidemment les plus grands noms de la scène jazz internationale, ce qui retarde d’autant le début de leur tournée européenne.
Hancock, Scofield, Benson, Mehldeau et autre Buddy Guy
L’édition 2023 n’échappe pas à la règle : le 43ème festival se terminera le 8 juillet après avoir reçu Herbie Hancock, Melody Gardot, John Scofield, Brad Mehldeau, Samara Joy (déjà présente l’an passé), Ibrahim Maalouf et autre George Benson, Diana Krall, Buddy Guy, Chucho Valdès, Stacey Kent ou Avishaï Cohen pour ne parler que des affiches les plus familières. On ne s’étonnera pas de ne les voir arriver qu’ensuite en Europe où ils feront les belles soirées de bon nombre de festivals.
Fut un temps, la chose pouvait poser un problème à Jazz à Vienne qui devait donc attendre la deuxième semaine du festival pour pouvoir programmer certains artistes ou formations américains.
Pourtant, c’est dans ses à côtés que le festival fait le plus parler de lui en invitant et en révélant de multiples formations souvent encore inconnues. (Se reporter au site du festival pour en avoir un avant goût).
Un festival d’après-covid
Présentant cette 43 ème édition, Maurin Auxéméry le nouveau directeur du festival a tenu à expliquer : « Je sais que c’est un poncif dans le monde des festivals, mais je dois néanmoins le dire parce que c’est absolument vrai : nous ressentons une immense fierté à l’idée de présenter cette programmation bien équilibrée et remplie de pépites ! ».
Et d’ajouter : « Bien appuyé par la grande famille du Festival, chacun des membres de l’équipe de programmation défend avec passion sa vision du jazz, ce qui donne des discussions intéressantes à l’interne et une programmation si actuelle.
Le jazz du 21e siècle se transforme et se diversifie en se nourrissant de l’apport des autres styles musicaux, et notre programmation reflète cette salutaire évolution.
De plus, les amateurs de jazz se diversifient eux aussi, et les nouvelles générations sont au rendez-vous, ce qui nous réjouit au plus haut point », poursuit-il.
Un problème auquel sont confrontés aujourd’hui tous les festivals en butte au renouvellement quasi total des musiciens et des formations qui tenaient depuis des décennies le haut de l’affiche.
Reste l’essentiel : le festival de Montréal permet ainsi de connaître à l’avance ce qui fera les belles soirées des festivals de jazz européens durant les mois de juillet, d’août et septembre.
* Festival International de Jazz de Montréal, du 29 juin au 8 juillet.
Le programme complet : https://www.montrealjazzfest.com/fr-CA/Programmation/Concerts#seriecategorie=fijm
Comment y aller ? C’est en matière de longs courrier le pays le mieux desservi : à Lyon-Saint Exupéry, deux compagnies volent sur Montréal : Air Transat sur le nouvel Airbus A321 LR (Longue distance) de 199 places et Air Canada.
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