
La musique se porte de mieux en mieux en France
Selon le bilan 2024 de l’industrie musicale en France, ça tourne ! L’année dernière le marché français de la musique a franchi le cap du milliard d’euros. Une hausse de 7 %, ce qu’est loin d’être négligeable.
On note d’ailleurs ces dernières années une hausse régulière.
Il est vrai que les Français écoutent de plus en plus de musique : près de 19 heures en moyenne chaque semaine, soit sur l’année, l’équivalent de 40 jours et de 40 nuits pour chaque Français !
C’est évidemment le streaming, notamment via les abonnements aux plateformes comme Spotify ou Deezer qui s’offre la part du lion avec 674 millions d’euros (+9 %)
Mais le disque dans sa forme CD ou vinyle continue aussi de progresser, ce qui est une surprise
Ainsi, en 2024, près de 10 millions de CD et 6 millions de disques vinyles se sont écoulés, soit une hausse de 1 % à 196 millions d’euros. Mieux encore, pour la 1ère fois le vinyle dépasse désormais les CD en monnaie sonnante et trébuchante !
Jazz à Vienne contre l’inflation des cachets des artistes
Samuel Riblier, directeur de Cybèle Production qui, en compagnie de Guillaume Anger, directeur artistique de Jazz à Vienne vient de présenter la programmation de Jazz à Vienne a reconnu, sans citer de noms, n’avoir pas donné suite à des propositions de concerts pour cause de cachets trop élevés. Tous les festivals sont désormais confrontés à l’inflation grandissante des cachets des artistes.
Le budget des cachets des artistes pour les seuls concerts au théâtre antique à Vienne s’établit ainsi à près d’1 million d’euros, ce qui représente en moyenne 70 000 euros de cachets par soirée, ce qui parait très raisonnable. C’est bien évidemment une moyenne, chaque soirée répondant à des paramètres différents.
Et le directeur de Jazz à Vienne d’expliquer que d’entrer dans le cycle du surenchérissement de ces cachets, ne permettrait plus pour le Festival de proposer des tarifs ou des pass abordables, l’un des ADN du Festival viennois :le tarif de base est à 38 euros, un tarif qui pour certaines soirées (Ben Harper, par exemple) peut grimper jusqu’à 65 euros..
Tel est aussi le rôle des douze autres concerts non consacrés au jazz, programmés également cet été au théâtre antiques, à l’instar par exemple de Robert Plant, l’ex-Zeppelin avec un tarif « fosse » à… 85 euros.
On l’aura compris, actuellement pour les organisateurs de Festivals-certains ont d’ailleurs dû mettre la clé sous la porte- la fenêtre est étroite, mais elle est encore praticable…
Jazz à Vienne retrouve son train
Les Lyonnais qui voulaient venir en train au Festival en étaient pour leur frais ces deux dernières années : les trajets se faisaient en fait… en bus. La raison : des travaux opérés chaque soir sur les voies de la ligne Valence/Vienne/Lyon, très fréquentée.
Cette fois c’est bien un train qui amènera les festivaliers et les ramènera à Lyon en 20 mn, avant chaque concert et tard le soir. Avec une autre nouveauté : un arrêt à Chasse-sur-Rhône. Et ce pour pouvoir prendre les festivaliers arrivant, eux, de la Vallée du Gier ou de Saint-Etienne.
Cette volonté de développer le train se traduit par un tarif compétitif : +2 euros de plus pour bénéficier du train, lors de l’achat de son billet de concert.
Gaël Horellou fait le plein à Jazz en Bièvre
Le saxophoniste Gaël Horellou s’est produit en quartet le vendredi 14 mars à Primarette en Isère, commune située près de Beaurepaire dans le cadre de l’association Jazz en Bièvre qui poursuit son patient labour du jazz en milieu rural, avec réussite. Pour preuve : ce concert a fait le plein, le saxophoniste et compositeur illustrant sur scène les nombreuses facettes de ses influences.
Pour illustrer la vitalité du jazz chez les plus jeunes, la première partie de ce concert a vu l’arrivée sur scène des élèves de 5ème en classe CHAM (Classe à Horaires Aménagés Musique) de Vienne qui ont pu vivre une de leurs premières expériences avec le public, avec sonorisation et éclairage pro à la clef… (Photos Philippe Sassolas)
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