
Ouvert par la fanfare danoise de Sunbörn, le RhinoJazz 2025, 47ème du nom s’annonce prometteur. Déjà quatre soirées affichent complet. Il embrassera tous les panoramas du Jazz d’Avihsai Cohen à Robert Finley, avec quelques inconnu(e)s qui pourraient révéler quelques belles surprises.
Le RhinoJazz ? C’est d’abord un festival voyageur. C’est dans son ADN. Le Rhino Jazz qui lève le rideau bleu jeudi avec Sunbörn va porter la bonne parole jazzique pendant 25 jours dans …29 communes et donc de scènes différentes. Et 42 concerts au programme ! On imagine la complexité logistique. « Nous construisons la programmation en fonction des lieux qui sont à chaque fois différents bien sûr pour qu’ils soient le mieux adaptés aux formations », explique Ludovic Chazallon le directeur artistique de ce Festival dont le siège est basé à Saint-Chamond dans la Vallée du Gier.
La plus grosse affiche est sans nul doute Avishai Cohen le vendredi 10 octobre que l’on a vu et entendu il n’y a pas si longtemps lors d’un concert superbe cet été au Festival Jazz à Vienne dont le contrebassiste israélien avait fait l’ouverture.
C’était alors en quintet. Cette fois ,celui qui a longtemps joué avec Chick Corea sera en trio avec le même pianiste, Itay Simhovich, qu’à Vienne. Ce concert qui devrait drainer beaucoup de monde aura lieu salle Aristide Briand à Saint-Chamond.
Mais l’une des principale scaractéristique de ce festival qui a découvert et mis sur orbite par exemple la chanteuse Youn Sun Nah est de mettre au programme des artistes encore peu connus qui prendront alors (ou non) leur envol. L’année dernière c’était la fanfare batave Gallowstreet qui avait fait l’événement et que l’on a retrouvé ensuite au programme de Jazz à Vienne.
Lorsqu’on regarde le programme cette édition, un certain nombre de noms ne sont pas familiers de facto aux oreilles des amateurs de jazz.
Lesquels devraient faire forte impression ?
Pour Ludovic Chazallon, quatre ou cinq d’entre eux pourraient cette année prendre la lumière.
Deux artistes japonaises devraient être ainsi mériter toutes les attentions et la curiosité des amateurs de jazz.
Naoko Sakata
Il y a d’abord Naoko Sakata jeudi 2 octobre qui se produira en solo dans la magnifique Chapelle de Trinité à Lyon. « Un concert qui s’annonce saisissant entre impressionnisme et musique répétitive, le tout s’appuyant sur une inspiration remarquable, très étonnant », s’enthousiasme Ludovic Chazallon qui a déniché cette pianiste dont ce sera le 1er concert dans la région.
Le concert événement de ce festival ? Peut-être.
Egalement au programme une autre artiste japonaise qui vit en Suisse, pianiste, elle aussi en solo, mais aussi chanteuse : le mercredi 8 octobre à Andrézieux-Bouthéon : Yumi Ito, dotée d’une tessiture vocale très personnelle.
Quintet March Mallow, « coup de cœur »
Pourraient également réserver quelques surprises : March Mallow le 8 octobre, « le gros coup de cœur » de Ludovic Chazallon, « avec un côté Cotton Club et en sus une ambiance cinématographique ». Apparemment le message est passé car ce spectacle affiche déjà complet.
Sacre du Tympan, le son et l’image
A noter aussi le Sacre du tympan le samedi 11 octobre qui se produira au Radiant à Caluire dans un spectacle avec BD sur écran qui s’adresse aux familles. C’est le nouveau spectacle de cette formation que l’on pourra donc découvrir, avec donc le son avec l’univers foisonnant du Sacre du Tympan, mais aussi l’image
Nuit du Blues
Sans oublier la traditionnelle Nuit du Blues à Saint-Chamond, le samedi 18 octobre avec Robert Finley, valeur sûre ; mais aussi Justina Lee Brown, pas encore très connue, elle, mais dont la notoriété grimpe depuis qu’elle a donné quelques concerts, lors d’une tournée fort remarquée cet été en France.
Cette programmation s’appuyant sur 42 concerts suscite en tour cas l’attention et les attentes des amateurs de jazz ; et ce, apparemment plus encore que l’année dernière, près d’un millier de billet vendus en sus à cette date . Et des concerts qui affichent déjà complets : ceux de Gospel Team le 28 septembre ; The Brooks, le 3 octobre ; March Mallow le 6 octobre, déjà cité ; et Swing Gamblers le 13 octobre.
Donc, si le programme du RhinoJazz Festival, 47ème du nom suscite votre curiosité, n’hésitez pas à prendre le sillage de ce diable d’animal à corne qui sait encore réserver des surprises…
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