La deuxième soirée de Jazz à Vienne, le jeudi 29 juin ne va pas se jouer pas à guichets fermés, c’est sûr.
Benjamin Tanguy, le directeur artistique du Festival a programmé des artistes extrêmement prometteurs, mais à l’aura encore étroite question concerts, mais à forte résonance sur les réseaux sociaux.
On est à coup sûr assuré de faire des découvertes et pourquoi pas de bonnes découvertes, s’agissant de la nouvelle génération montante.
A 20 h 30 pétante, ce sont Domi & JD Beck qui feront irruption sur la scène du théâtre antique, l’une au piano, l’autre à la batterie pour interpréter un savant mélange de jazz, funk et hip-hop qui constitue leur marque.
Si ce duo rencontre depuis quelques mois un engouement comme le monde du jazz en connaît peu ces jours-ci, Domi la pianiste et JD Beck, le batteur font de la musique ensemble depuis maintenant cinq ans.
Elle est française, et fréquente depuis son plus jeune âge les écoles de jazz les plus prestigieuses où elle a développé sa capacité à jouer tout ce qui lui tombe sous les doigts.
Lui est originaire du Texas, et c’est l’un des jeunes batteurs les plus en vue de sa génération.
Le duo s’est fait connaître, comme souvent aujourd’hui, en publiant des vidéos sur YouTube.
Leurs looks décalés, leur mélange de technique, de décontraction et d’innocence ont fait le reste. On attend donc de les voir en concert devant plusieurs milliers de spectateurs.
Leur premier album, « Not Tight », a été réalisé, excusez du peu avec la participation d’Herbie Hancock, Thundercat, Mac DeMarco etKurt Rosenwinkel.
Line-up : Domi (clavier), JD Beck (batterie)
Collier, le multi-instrumentiste
En deuxième partie, aux alentours de 21 h 50/22 h c’est encore un nom peu familier à nos oreilles qui arpentera la scène gallo-romaine.
Là encore, en quelques années, Jacob Collier est passé de l’anonymat le plus total au statut de sensation sur YouTube.
Le jeune homme bourré de talent maîtrise une myriade d’instruments. Il est doublé d’un vocaliste acrobate qui possède une culture musicale et une technique dont beaucoup de musiciens deux fois plus âgés n’oseraient même pas rêver.
Il fallait cela pour que le célèbre arrangeur et producteur Quincy Jones le prenne sous son aile, puis l’amène à enregistrer ses propres morceaux, seul dans sa chambre-sanctuaire qui regorge d’instruments en tous genres.
Résultat : il a été récompensé plusieurs fois aux Grammy Awards.
Bref, c’est l’une des figures de proue de la nouvelle génération jazzy.
Line-up : Jacob Collier ; Emily Elbert (guitare, chant ; Bryn Bliska (clavier, chant) ; Robin Mullarkey (basse) ; Alita Moses (percussions, chant) et Christian Euman (batterie, chant).
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