Chucho Valdès, 77 ans et toujours la grande classe. Et quand il joue, soit en solo soit en petite formation, c’est toujours des moments inoubliables. Il y déploie un vocabulaire impressionnant en s’appuyant sur ses talents de compositeur, d’improvisateur, de rythmicien et d’harmonisateur. Il nous embarque à la fois dans cette chaleureuse musique cubaine mais aussi dans tant d’autres univers avec cette aisance et cette qualité de jeu si vite identifiable.
Ce fut le cas ce lundi soir car on peut dire que les trois percussionnistes – Yaroldy Abreu (perc, v), Dreiser Durruthy (Batas, v), Abraham Mansfarroll (perc) qui l’entouraient ne faisaient qu’un, malgré des individualités marqués et remarquables. Le bassiste Yelsy Heredia fut impressionnant : il fut le pilier de la section rythmique et en latino, il faut mieux être constant dans le pulse…surtout avec les coéquipiers de ce niveau.
Chucho nous a offert un hommage à Michel Legrand de toute beauté.
Par contre totalement raté, l’hommage au trompettiste Roy Hargrove. Invité spécial, le trompettiste louisianais Terence Blanchard est arrivé trop tard dans la soirée n’a pas trouvé ses marques dans un set bien trop court. Vraiment dommage. On attendait bien mieux.
Une deuxième partie très classe, musicalement de très haut niveau, mais décevante sur la fin.
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