Le 30ème Vaulx Jazz est lancé. Pierre Dussurgey, maire de Vaulx-en-Velin et son staff viennent de donner leur feu vert aux équipes du festival, dissipant définitivement diverses rumeurs qui courraient sur sa tenue.
Cette 30ème édition se déroulera comme par le passé en deux temps : un « off «, d’une durée d’un mois et qui devrait démarrer fin février ou début mars et un « on » dans la foulée.
Les spectacles au Centre Charlie Chaplin se dérouleront pour leur part du mardi 14 au samedi 25 mars. Avec une interruption les dimanche et lundi. Démarrage des concerts à 20h30. Reste, désormais à Charlène Mercier, qui a succédé à Thierry Serrano à la tête du festival, de bâtir cette 30ème édition
Une édition aux allures de bel anniversaire : 30 ans
Sans doute, Vaulx-en-Velin profitera de cette 30 ème édition pour marquer le coup. D’abord parce qu’il s’agit d’un bel anniversaire pour un festival né en 1986 ici même. Ensuite, parce qu’à l’exception du Péristyle qui se tient en ce moment à l’Opéra et malgré les efforts méritoires du Hot Club de Lyon et de Saint-Fons, A Vaulx Jazz, seul festival d’envergure organisé entre Saône et Rhône, est aujourd’hui bel et bien devenu l’événement jazz de la métropole lyonnaise.
Le fait se confirme tout particulièrement du côté de la clientèle du festival qui apprécie les affiches du festival. Année après année, A Vaulx Jazz a su attirer les plus belles pointures du jazz contemporain de la planète, jouant parfois, comme le Rhino, le rôle de défricheur ou de révélation de certains talents.
Cette décision prise par les élus de Vaulx-en-Velin renvoie donc aux oubliettes les diverses interrogations qui courraient sur la pérennité du festival et qui s’étaient notamment matérialisées l’an dernier lors de la conférence de presse de présentation de l’évènement. Des collaborateurs du Premier magistrat de Vaulx-en-Velin (alors Hélène Geoffroy, depuis nommée secrétaire d’Etat en charge de la Ville) n’avaient pas fait mystère, de façon informelle, qu’une « réflexion » avait été lancée au sujet du festival. Aurait notamment germé l’idée de faire passer A Vaulx Jazz en biennal, en alternance avec le festival des Musiques Urbaines.
Vrai ou faux ? On ne sait. Mais sachant que le budget « Culture » de Vaulx-en-Velin, qui n’est pas l’une des communes les plus riches de la Métropole, est par définition limité, on comprend qu’une nouvelle équipe municipale ait souhaité revisiter la politique culturelle et donc le festival qui représente la plus grosse part de ce budget Pour autant, le festival a-t-il été (et est-il toujours) source d’interrogations ? Bien malin qui saurait le dire.
Et si A Vaulx Jazz était soutenu par la Métropole lyonnaise ?
En tout cas, le fait qu’A Vaulx Jazz soit aujourd’hui le seul festival jazz d’envergure de la Métropole devrait rassurer. Qui plus est, il se tient chaque année à la même période (mars), et occupe donc un « créneau temps » dans le déroulé des festivités lyonnaises annuelles qu’il serait peut-être risqué de laisser filer.
Reste la question du financement de cette manifestation d’envergure métropolitaine, voire au-delà. Sachant que ce festival dure près d’un mois et demi, qu’il propose de nombreux concerts gratuits, qui se déroulent qui plus est dans plusieurs lieux de l’agglomération (Lyon, Décines etc..) et qui viennent enrichir cet Est lyonnais, axe privilégié du développement de l’agglomération, la question se pose de savoir quand la Métropole décidera d’apporter son écot au festival.
Sachant que les Nuits de Fourvière reçoivent chaque année une dotation d’un montant de près de 4 millions d’euros de la part de la Métropole (et donc de ses contribuables), on peut évidemment espérer que cette même Métropole saura se (et nous) mobiliser pour A Vaulx Jazz.
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