
Aucun doute, la scène jazz est foisonnante en Auvergne-Rhône-Alpes. Aviez-vous entendu parler de la formation grenobloise Moustik Haterz jusqu’à présent ? Comme beaucoup, non.
Ce groupe vient pourtant de remporter à Saint-Etienne le Tremplin du Festival « Jazz au Sommet » lors d’une compétition se déroulant les 26 et 27 février et mettant en lice six formations dans la salle Jazz de Saint-Etienne, le « Solar ».
Chaque groupe avait 40 minutes maximum pour effectuer sa prestation, mêlant compositions écrites et impros.
Moustik Haterz sur la 1ère marche du podium
Au bilan, le jury composé de professionnels a désigné le groupe grenoblois Moustik Haterz pour monter sur la première marche du podium.
Leur petit truc en plus : leur mélange de sonorités orientales, afro et hip-hop qui semble-t-il a fait la différence. Il s’agit d’un groupe situé entre harmonies polychromes, impros créatives et percussions qui ont manifestement touché le jury.
Moustik Haterz, ce sont trois musiciennes et deux musiciens : Béryl Benveniste au saxophone ; Esteban Virot-Galera, au saxophone également ; Tristan Maurin au clavier ; Tévy Pijeon à la basse et Lalie Michalon à la batterie.
Au final, un succès donc, pour un Tremplin Jazz au Sommet qui n’en est qu’à sa troisième édition.
Il permet en tout cas de mettre dans la lumière des jeunes formations d’Auvergne-Rhône-Alpes leur assurant une rampe de lancement.
Illustration du riche terreau jazzique : le jury avait reçu 27 dossiers au sein desquels, il avait pré-sélectionner six formation.
Les autres groupes sélectionnés
Outre Moustik Haterz avaient été pré-sélectionnés :
-Les « Grises », un sextet composé de musiciens issus de l’École Nationale de Musique de Villeurbanne, réunis autour du guitariste et compositeur Adrien Bally.
-Le duo formé par le tromboniste Jules Regard et le pianiste Vincent Forestier, des Lyonnais issus du Conservatoire et peignant un univers musical jazz teinté de Bach, de Ravel, des Beatles ou de Pedro Martins.
-Le Leo Geller 4tet qui a déjà foulé nombre de grandes scènes locales ou parisiennes, un combo adepte d’un jazz métissé, autour d’un guitariste fan de Coltrane.
-Le cinquième groupe est Pawpaw, un quintet formé à Lyon en 2023 et dont les artistes jettent des passerelles entre les jazz britanniques et contemporains.
–Enfin, les derniers sélectionnés sont les cinq musiciens auvergnats de « Sebtet » qui proposent un jazz aux influences hard bop, cool jazz ou fusion, avec tout-de-même quinze ans de scène dans leurs souffles et impros…
Photo Solar
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