Quand Jazz à Vienne fait son poisson d’avril…en Autriche
Manifestement à lire les médias sociaux et autres , il y a eu un regain cette année d’une bonne vieille tradition française, celle des « poissons d’aiirl »
Ainsi, Jazz à Vienne a décidé de frapper fort et de jouer sur l’homonymie des deux villes, Vienne en Isère et Vienne en Autriche pour accroître considérablement la taille de son Festival…
Et d’annoncer donc que « après des années de confusion pour les festivaliers et même certains artistes entre les villes de Vienne (France) et Vienne (Autriche) qui accueillent toutes les deux des festivals de jazz, nous avons décidé de transformer ce quiproquo en une opportunité incroyable ! »
Et d’assurer que « dès 2026, Jazz à Vienne et Open Jazz Vienna fusionnent pour devenir « Jazz in Vienna », le premier festival de jazz biennal international ! Ainsi, le festival se tiendra les années paires à Vienne, sur les bords du Rhône et à Vienne sur les rives du Danube les années impaires… »
Et enfin d’annoncer que « Des solutions de transports (bus et cars) seront évidemment proposées ainsi que des offres exclusives voyage & hébergement pour faciliter votre venue et profiter pleinement du festival .»
Et le tout à l’avenant.
Commentaire de Samuel Riblier, directeur de Cybèle productions pour donner plus de crédit à l’information : « Cela faisait longtemps que nous y pensions… »
« Les Egarés » à Crest Jazz Festival
Le Festival de Jazz de Crest se tiendra cette année du dimanche 27 juillet au samedi 2 août 2025. Le programme complet sera dévoilé le 3 avril.
Mais en attendant, ses organisateurs distillent peu à peu quelques dates. On apprend ainsi que l’excellente formation des « Egarés » qui avait fait très forte impression l’été dernier à Jazz à Vienne sera présente cet été sur la scène drômoise : le 1er août.
Il s’agit de Ballaké Sissoko (kora) et Vincent Segal (violoncelle) d’un côté, Vincent Peirani (accordéon) et Emile Parisien (saxophone), de l’autre.
Ces quatre musiciens aux individualités bien trempées ont su, mêlant un instrument africain, en l’occurrence la kora jouer avec une unité incroyable, une véritable fusion européo-africaine. « Les Egarés », ce n’est pas du jazz traditionnel, ni classique ni avant-gardiste, mais un peu de tout cela à la fois.
Le Baptiste Herbin trio se produira ce soir là en 1ère partie.
Jazz et peinture au Club Saint-Georges à Vienne
Le Club Saint-Georges, le nouveau caveau jazz viennois installé en plein centre-ville à proximité de la gare de Vienne (ceci pour les Lyonnais qui ont la nostalgie du lieu, auparavant dans le Vieux Lyon…), imprime peu à peu sa marque dans celle qui est devenue après Lyon la ville du Jazz avec des concerts toute l’année et pas seulement en période de festival.
Roger Boghossian, le créateur du lieu avec son équipe ne manque pas d’idées. La dernière en date est de susciter des mariages jazz et peinture, un concept qu’il entend décliner régulièrement.
Ainsi vendredi dernier sous l’intitulé de « Rouge Café » s’est dessiné un paysage musical en duo, avec à la voix la chanteuse Lucile Gueny accompagnée du guitariste Xavier Bonetto et devant son chevalet, également sur scène, l’artiste peintre de St-Cyr-sur-le-Rhône, Cécile Windeck qui s’est inspiré de la musique pour traduire ses émotions sur la toile.
Photos Philippe Sassolas
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