Le Rhino aurait dû se dérouler, l’année dernière, entre le 2 et le 20 octobre 2020, entre Lyon et Saint-Etienne. Il avait dû être annulé, comme on le sait, mais cette fois-ci est la bonne : il démarre bien le 1er octobre 2021 pour se prolonger jusqu’au 24. Courez-y. Son fer de lance : le Grand Barouf !
C’est “le” festival de jazz de cette rentrée : le Rhino affichera à partir du 1er octobre vingt-quatre jours de jazz non stop pour sa 43e édition.
Une édition toujours en itinérance entre Loire et Rhône et dotée comme à l’ordinaire de la grande variété musicale que propose le jazz actuel, du jazz vocal, au free, voire encore au rock ; et ce, jusqu’aux musiques du monde.
Deux têtes d’affiche se détachent : Michel Portal et Kimberose.
Mais la particularité du Rhino est aussi de sortir de l’ombre des artistes qui se retrouvent dans les projecteurs. C’est ainsi par exemple que le Rhino a placé dans les projecteurs Youn Sun Nah qui s’est pour la première fois produite dans une petite église du Pilat devant quelques privilégiés qui ont rapidement pris la mesure du talent de la Demoiselle !
Comme à chaque édition, la créativité sera de mise, sachant qu’il s’agit là de l’ADN de ce Festival, comme par exemple avec Kadri Voorand ou Hannah Williams, des Lehmanns Brothers jusqu’au Bach – Coltrane de Raphaël Imbert.
Particularité de cette édition on pourra aussi ouïr en solo, Laura Perrudin, Guillaume Latil, Madison Mc Ferrin, Krystel Warren… des artistes rares.
Ce goût de la découverte se retrouvera enfin au sein des bâtiment de la Cité du design avec le point d’orgue de ce Rhino cuvée 2021 : “le Grand Barouf”, emmené par Lionel Martin et quelques autres complices.
Il s’agira d’une sorte d’explication de textes de tous les soubresauts qui ont agité les courants musicaux au cours des cinq dernières décennies. Ambitieux, avec sûrement beaucoup de grains de folie !
Le tout sera mis en perspective par le peintre Robert Combas dont le travail est érigé en épicentre de l’événement avec une exposition d’une cinquataine de toiles. Ce sera probablement grandiose et instructif.
Ce parcours artistique, à la fois musical et iconographique donnera lieu à des performances improvisées, des expos, des projections, des conférences et six concerts (Yseult, Eric Mingus, Palm Unit, Skulltone, Chromb! et Digital Primitives) au sein des 1 000 m² stéphanois dédiés au design.
Le protéiforrme saxophoniste lyonnais Lionel Martin qui sera en résidence, jonglera entre impros, invités spéciaux et inspirations du moment. Au regard de sa prestation lors des “concerts au lever du soleil”, cet été à Pipet, au dessus du théâtre antique de Jazz à Vienne, question surprises, on devrait être amplement servi !
-Festival Rhino Jazz(s) du 1er au 24 octobre entre Loire et Rhône
Demandez le programme :
https://www.rhinojazz.com/programmation/
La carte des concerts (cliquez) : https://www.rhinojazz.com/carte/
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