Salle pleine hier soir à l’amphi de l’Opéra pour écouter un guitariste hors normes Derek Gripper, musicien classique qui pratique l’improvisation dans la plupart des ses pièces comme Yamandu Costa ou Gilberto Gismonti,
C’était donc une belle opportunité de découvrir Derek Gripper – mondialement connu – notamment pour sa technique – complexe – de guitare qui évoque la kora (instrument à cordes originaire du Mali et que l’on retrouve également en Gambie, Sénégal, Guinée et Guinée Bissau).
En s’inspirant du langage improvisé des griots d’Afrique de l’Ouest et en réinventant la tradition « koortjie », Gripper donne à la guitare classique une dimension singulière dans le discours mélodique, harmonique et rythmique.
Avec une présence d’une grande simplicité, il a su faire partager avec un public très captif, sa passion pour la kora et ces musiques d’Afrique de l’Ouest.
Expressif, nuancé, fluide dans son jeu, il possède une liberté et une grande musicalité tant dans ses compositions, ses transcriptions du joueur de kora Toumani Diabaté que dans son interprétations de Bach : sa relecture du prélude pour violoncelle était époustouflant de clarté et de justesse.
Un concert très bien sonorisé à la hauteur d’un guitariste original et d’une musique hypnotique.
A écouter:« A Year of Swimming » (2020) et « Billy Goes to Durban » (2021).
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