
Les Nuits de Fourvière recèlent trois particularités. C’est l’un des plus vieux Festival de France. Le Festival fête cette année son …79ème anniversaire. C’est l’un des plus longs, sinon le plus long Festival de France : 2 mois. Multi-thématiques, enfin, Les Nuits n’affichent aucune frontière et s’intéressent à tous les types de spectacles vivants. Ceci explique que le Jazz y a toujours, cette année encore sa place avec six soirées, si l’on y ajoute les musiques voisines d’un Jazz qui a de plus en plus tendance à se métisser, ce qui l’amène à se renouveler sans cesse. Le tout est qu’il garde son âme…
Côté Jazz, la star sera incontestablement la Franco-américaine Cécile McLorin Salvant, le 25 juin, qui picore aussi bien dans le jazz, voire la pop, ou encore le Great American Songbook. Elle s’est faite rare ces dernières années. La revoilà.
Elle sera accompagnée sur scène d’un trio archi-classique : piano, contrebasse, batterie.
Autre rendez-vous qui sera scruté de près par les amateurs de Jazz, la soirée du 15 juin qui verra côte à côte sur scène le pianiste cubain Roberto Fonseca et le violoncelliste toujours prompt à de nouvelles aventures, Vincent Ségal. Métissage annoncée sur base de musique afro-cubaine.
Ethio Jazz
L’éthio Jazz sera aussi présent le 7 juin sur la scène du théâtre gallo-romain avec son créateur, Mulatu Astatke une musique riche qui mêle jazz ,musique traditionnelle éthiopienne et influences latines. Et ce lors d’une soirée intitulée « African Grooves » où l’on pourra ouïr également le blues touareg de Tinariwen et « Les Amazones d’Afrique », un collectif féminin à la musique très dansante.
On pourrait rajouter du Rythm’nBlues le 4 juillet avec Jorja Smith, une nouvelle venue qui fait beaucoup parler d’elle lors d’une soirée qui verra sur scène en 1ère partie la harpiste jazz qui monte, Sophye Soliveau.
N’oublions pas Robert Finley, le chanteur américain à la voix rocailleuse, le 28 juin qui s’inscrit entre Blues, Soul ou Gospel ; et ce, lors d’une soirée intitulée « Folk&Roots » qui verra également monter sur scène Hermanos Guttiérrez avec ses guitares et le quintet français, comme son nom ne l’indique pas, « Lowland Brothers » au groove bien marqué.
Enfin, toujours côté métissé, la soirée du 18 juillet verra en 1ère partie la flûtiste et chanteuse d’origine syrienne Naïssam Jalal, passée récemment à l’auditorium du musée des Confluences ; et ensuite Anoushka Shankar, la reine de la sitar indienne qui a accompagné de nombreux jazzmen et qui cette fois sera entourée de ses fidèles musiciens : percussions, batterie, contrebasse et clarinette.
Pour fermer la marche jazz ou proche du Jazz, on peut y ajouter Jeanne Added qui était à Vienne l’année dernière, mais qui, le 13 juillet rendra hommage à l’autrice-compositrice canadienne Joni Michelle : à la frontière de la musique folk et du jazz.
Symphonie pour cent batteries
Le plus surprenant enfin a été imaginé le samedi 21 juin par la musicienne, percussionniste et multi-instrumentiste Lucie Antunes, l’artiste en résidence des Nuits cette année qui va créer une « Symphonie pour 100 batteries » une performance qui se déroulera sous la Halle Tony Garnier.
Pour l’heure, le chiffre de cent n’est pas encore atteint et si vous êtes batteuse ou batteur et que vous avez l’envie de participer à cette aventure, il est encore temps !
Il s’agit, explique Lucie Antunes « de célébrer l’énergie collective ». N’oubliez pas vos bouchons d’oreilles…
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