Dianne Reeves sur scène le temps d’un set, d’un de ces langoureux tête à tête entre une voix et un public donc. Des retrouvailles entre une des grandes chanteuses américaines qui occupe la scène depuis quatre décennies, et qui s’enorgueillit d’un répertoire aussi complet qu’original. Fruit de ces rencontres, dont celles qui ont permis de remarquer cette jeune fille originaire de Detroit qui s’est très vite retrouvée adoubée par les plus grands.
Benjamin Lackner, un piano richissime
En première partie (du moins on le suppose), le quartet de Benjamin Lackner est lui aussi très attendu. Parce que ce pianiste a déjà à son actif quelques très belles trouvailles musicales, parce que on en trouve les plus belles traces chez ECM, dont l’album Last Decade, mais aussi parce que ce pianiste germano-américain a la bonne idée de s’entourer de Manu Katché, qu’on ne présente pas, de Jérôme Regard, dont la contrebasse devient de plus en plus incontournable dans le jazz contemporain, et qu’à leurs côtés, il sera donné d’écouter au saxophone Maciej Obara, plus que séduisant dans ses attaques ou ses digressions spontanées.
Mais au centre de la formation, donc, Benjamin Lackner. De l’art de démarquer son piano et son jeu de ce qui est le plus communément attendu. De dévoiler sous nos yeux un univers propre, enjoué et délicat, qui sait trouver dans ceux qui l’entourent un écrin propice.
* Concert le 20 juillet au Théâtre Sylvain, Marseille
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