Marseille Jazz des Cinq Continents vous invite à un petit tour en Provence 

 

C’est désormais un rite : chaque année, du printemps au début de l’hiver, le festival part sur les routes pour proposer dans 21 communes, 21 concerts ou rencontres. Suspendu durant le festival, du 1er au 14 juillet, ce « parcours métropolitain » vient de reprendre sa route en compagnie de Laurent de Wilde, Michelle David et Kevin Norwood. 

 

Hier soir, il s’agissait de Laurent de Wilde en trio à Allauch. Ce soir, samedi, place à Michelle David et the True Tones à Cornillon-Confoux, dominant l’étang de Berre. Et dimanche soir, rendez-vous avec Kevin Norwood à Istres. ……

A peine le festival vient-il de prendre fin dans la cité marseillaise que Marseille Jazz des Cinq Continents reprend la route. Motif : une virée en Provence du sud (pléonasme ?), sous la forme de 21 soirées dans 21 communes de la métropole marseillaise. Un concert chaque soir différent, gratuit. Dans une commune différente. Vient qui veut. Placement libre. Le plus souvent en extérieur, avec l’espoir que les cigales acceptent de se taire. Et, soulignons-le, concert gratuit.

Ce « parcours métropolitain », que le festival organise désormais chaque année est plaisant pour toutes ces raisons. Il a démarré le 17 avril dernier. Ici et là. Au programme Edouard Ferlet, O’Jazz AMU et Leïla Olivesi pour évoquer Duke Ellington dont elle est, entre autres, une grande admiratrice ou encore un Hommage à Quincy Jones avec Rycko Filet mais aussi Tania de Montaigne et Shaï Maestro. 

Si cette pérégrination s’est interrompue durant la première quinzaine de juillet durant le festival, elle reprend donc de plus belle fin juillet et durera jusqu’au 5 décembre, soir du dernier concert. 

Ainsi, rendez-vous en octobre avec Nora Kamm, Macha Gharibian et Pierre Durand. En novembre, ce sera l’une des sorties du Quantara quartet et pour finir, le 5 décembre donc, la chanteuse Kareen Guiock Thuram (1). 

Particularités de ce programme donc : sa volonté d’irriguer de part et d’autre des Bouches du Rhône et de l’étang de Berre en se posant dans des communes dont l’organisation et la réception de concerts ne sont pas la première spécialité. Le libre accès voulu et imposé grâce à des partenariats avec les mairies et les collectivités locales et des ambiances qui, pour ces raisons, ne cessent de se renouveler au fil des soirées.

Imaginez la même chose dans le Rhône…..