Didier Lookwood aurait dû se produire cette année sur la scène du grand amphithéâtre gallo-romain lyonnais.
« Nous avions travaillé à un projet avec lui avec la soprano Patricia Petibon », explique Dominique Delorme, directeur des Nuits de Fourvière.
C’est la raison pour laquelle, lui et son équipe ont décidé de dédier ces deux mois de Festival au violoniste qui s’était produit à plusieurs reprises à Fourvière.
Les « Nuits » ont toujours eu un versant Jazz plus ou moins prononcé.
Il ne le sera pas trop cette année, seuls trois concerts dépendant de l’appellation bleue.
L’un des plus marquants sera sans nul doute celui du mardi 5 juin, en début de Festival.
Cette date n’a pas été choisie au hasard d’une tournée puisqu’il s’agit très précisément de celle de l’anniversaire du Hot Club de Lyon, la vénérable maison de la rue Lanterne qui a vu passer les plus grands, de Gillepsie à Michel Perucciani, au cours de sa longue existence et qui, par ailleurs, vient de vivre une révolution de palais.
Le choix de Dominique Delorme et de l’ancienne équipe du Hot Club pour organiser cette anniversaire qui aura le petit amphithéâtre de l’Odéon (1 200 places) pour cadre, s’est porté sur le trompettiste français Eric Truffaz.
Par une heureuse coïncidence, le trompettiste avait aussi des bougies à souffler cette année : il y a vingt ans, il sortait son « Bending the Corner ». Une vraie révolution à l’époque car mélangeant le son électro avec des instruments acoustiques et de la tchatche hip-pop. Visionnaire.
Un album qui allait faire école et allait ouvrir le jazz à un public élargi.
Le 5 juin, Erik Truffaz et son quartet ont décidé de rejouer cet album. L’occasion de vérifier s’il n’a pas pris une ride. Mais on a déjà la réponse…
« Music is my Hope »
Le lendemain 6 juin, Jazz à nouveau, mais cette fois pas à Fourvière, mais au Temple du Change dans le vieux Saint-Jean avec Raphaël Imbert sur le thème de « Music is my Hope »
Le compositeur et saxophoniste explorera cette fois avec sa patte inimitable des spirituals, du blues, de la soul, de la folk et des protest songs. Outre sa formaiton, Raphaël Imbert sera accompagné de deux chanteuses : Marion Rampal et Aurore Imbert.
Jazz oriental
On peut également noter, près de deux mois plus tard, le mardi 24 juillet, l’un des plus merveilleux adeptes du Jazz oriental, le trio Joubran, une formation qui lors de sa précédente venue en 2013 avait fait forte impression. Il se produira à l’Odéon.
Leur instrument, c’est le oud, puissance trois. Ils seront accompagnés du chanteur et multi-instrumentiste libanais Bachar Mar-Khalifé, à la réputation grandissante. Un mariage entre le Jazz et la musique orientale à la puissance des arômes d’un narguilé.
On peut y ajouter également une soirée, le 22 juin qui sera consacrée au blues grec : le rébétiko, avec une Nuit animée et mise en scène par Tony Gatlif. Musique et cinéma au programme.
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-Erik Truffaz,4tet festuring NYA, mardi 5 juin à 21 h 30 à l’Odéon. 32 euros.
-Musique rébétiko, cinéma ; vendredi 22 juin à 20 heures au Grand Théâtre de Fourvière, à 20 h. 29 euros.
-Raphaël Imbert, « Music is my Hope », mercredi 26 juin à 20 h 30, au Temple du Change. 28 euros.
-Trio Joubran, Bachar Mar-Khalifé, le mardi 22 juillet à 20 h 30 à l’Odéon de Fourvière. Tarif : 30 euros.
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