Lyon peut s’enorgueillir de posséder en son sein le plus vieux club de Jazz de France, voire même d’Europe : le Hot Club de la rue Lanterne, bien sûr. Fondé en 1946, il fêtera l’année prochaine ses quatre-vingts bougies. L’équipe qui vient d’être réélue autour de Ludwig Laisné, son président qui entame un nouveau mandat, a déjà quelques projets pour fêter dignement cet anniversaire…
À la fois pianiste, ingénieur du son, professeur de musique, mais encore membre de l’Académie du Jazz, c’est en 2022 que Ludwig Laisné a été élu une première fois à la tête du Hot Club de Lyon, en tant président du conseil d’administration.
On ne construit bien qu’avec le temps. Or justement, le président qui vient d’être reconduit a avec son équipe des projets ambitieux.
Réélu le 16 décembre dernier à la tête du Hot Club pour la quatrième année consécutive, il va pouvoir continuer à mettre en œuvre ses projets de modernisation « ambitieux. »
Objectif crânement affiché : « positionner le club comme un acteur majeur sur la scène locale, nationale et internationale. »
169 concerts et 12 500 spectateurs
Le club a ainsi rassemblé près de 5 000 adhérents lors de sa saison 2024-2025, a accueilli 169 concerts, dont 38 jam sessions, réunissant plus de 600 musiciens et attirant plus de… 12 500 spectateurs.
Pour quelle programmation ?
A l’heure où le jazz navigue entre deux eaux, quelle programmation, justement pour le Hot Club ?
En tant que président réélu, Ludwig Laisné explique « ambitionner de naviguer entre la préservation de l’héritage musical du club, notamment la tradition du New-Orléans, et la nécessité d’innover pour assurer la viabilité financière et l’attractivité auprès de nouveaux publics. »
« Un équilibre délicat » reconnaît-il.
Quelle forme va prendre ce 80ème anniversaire ?
On sait déjà que des soirées spéciales, des expositions permanentes ou encore les Journées Européennes du Patrimoine viendront rythmer cette année anniversaire.
L’ambition est également de « contribuer activement à la dynamique culturelle locale grâce à des collaborations avec le Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon, l’École Nationale de Musique de Villeurbanne ou encore le Solar, la Scène de Jazz de Saint-Étienne. »
L’équipe à la tête du Hot Club de Lyon entend enfin « poursuivre la modernisation du lieu avec des travaux de maintenance et d’aménagement de la salle de spectacle pour en renforcer l’accessibilité, avec notamment une boucle à induction magnétique pour le public malentendant .»


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