Ce sera la 29ème édition du festival. A défaut de connaître les affiches du festival on sait déjà que cette édition aura pour dates A Vaulx Jazz celle du 26 février 2016 comme démarrage et durera donc près d’un mois. Jusqu’au 8 mars, il s’agira du festival « off » ou « hors les murs » avec son lot de découvertes, de scènes inattendues et d’évènements en tous genres.
A compter du 8 mars, A Vaulx Jazz retrouvera ses chères pénates du Centre Charlie Chaplin pour une petite quinzaine qui finira le 19 Mars.
Du programme, quelques noms ont déjà filtré. Et en premier lieu l’arrivée, le jeudi 10 mars, d’un trio emmené par Paolo Fresu escorté d’Omar Susa au piano et de Trilok Gurtu percussionniste en tous styles et tous instruments.
Gilbert Chambouv et, Thierry Serrano, les deux premiers directeurs du festival
A retenir surtout qu’A Vaulx Jazz aborde sa troisième génération. On veut évidemment parler de ceux qui ont amené le festival là où il en est : Gilbert Chambouvet qui fut le premier directeur du festival depuis l’origine jusqu’en 2002. Année où il en confia les rênes à Thierry Serrano, le complice de toujours.
Or, la retraite ayant sonné, Thierry Serrano se retire du festival à son tour, du moins dans sa partie la plus opérationnelle. A charge pour la mairie et la nouvelle municipalité socialiste de lui trouver un(e) successeur(e).
A Vaulx Jazz mieux que Fort en Jazz
Aux dernières nouvelles, en tout cas, ce festival de référence de l’agglomération lyonnaise ne change pas de formule et, espérons-le, d’ambition ou d’approche musicale même si, semble-t-il, le budget de la prochaine édition aurait été réduit de 5 %.
C’est en tout les cas beaucoup mieux que de l’autre côté de l’agglomération, à Francheville, où la nouvelle municipalité a purement et simplement supprimé Fort en Jazz, ce festival qui osait proposer un festival de jazz à l’agglomération lyonnaise, à peine quelques jours avant que Jazz à Vienne ne démarre.
De quoi réfléchir au bon fonctionnement de notre démocratie et de nos collectivités locales au sein desquelles un élu peut ainsi, au lendemain de son élection, mettre fin à une manifestation culturelle de renom simplement parce qu’il en a décidé ainsi.
Paolo Fresu en trio au Festival de Ravenne en Italie (2013)
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